La gendarmerie est un nom fondamentalement militaire qui s’incarne dans la place donnée à la gendarmerie dans le cérémonial. Dans un article récent, dont on ne peux que recommander la lecture, le professeur émérite Jean-Noël LUC dresse une analyse remarquable de l’histoire de la militarité de l’institution.
Je voudrais simplement, dans ce court propos, revenir sur un aspect de cet héritage, souvent méconnu, non seulement de nos concitoyens, mais des militaires de la gendarmerie eux-mêmes.
« Gendarmerie » est un nom, archétype de la militarité, qui oblige ceux qui la servent. Lorsque la maréchaussée devient Gendarmerie nationale en 1791, c’est un très lourd héritage qui lui est confié et ce d’autant que la maréchaussée, à la veille de la révolution, est la seule « composante » survivante du corps de la gendarmerie. Lire revue 340

Le samedi 12 avril 2003, la famille FLACTIF disparaît mystérieusement de son chalet au GRAND-BORNAND. Pendant plusieurs mois la FRANCE va se passionner pour cette affaire parmi les plus retentissantes de ces dernières années.
Résistance et résilience sont des mots très communément employés aujourd’hui, le second ayant tendance à supplanter, à tort, le premier. L’exemple du général Jean-Alexis BÉTEILLE qui vous est proposé ici montre que la capacité de résistance, appuyée sur la constance de l’engagement, le courage, l’oubli de soi (abnégation), une forte expérience liée à une totale disponibilité, est La condition de la résilience.
Le régiment de cavalerie assure la grande escorte protocolaire des principaux chefs d’État en visite officielle. Ce fut depuis l’aéroport du Bourget où ils arrivaient. Après-guerre, l’éloignement de l’aéroport d’ORLY, qui s’était développé, rendait cette mission impossible par une unité montée, ce qui a conduit la Gendarmerie nationale à créer, en 1952, un escadron motocycliste au sein du régiment de cavalerie.
Le Livre blanc de la sécurité intérieure, publié en 2021, aborde la question de l’uniformisation du régime de la police d’État comme condition préalable à la création d’une carte rénovée de la répartition territoriale entre police et gendarmerie, cette réorganisation pouvant aller jusqu’au transfert à la Gendarmerie nationale de l’intégralité de la compétence territoriale sur certains départements.