De 1956 à 2006, pour son transport et pour son engagement au maintien de l’ordre, la Gendarmerie mobile a été équipée de cars, trois cars par escadron : le « PLB » Berliet (56-75), le « Cruiser » Berliet, puis le « PR10 » (82-93), enfin le « LHOR » à partir de 1996.
Au début des années 2000, l’articulation quaternaire des escadrons a opportunément coïncidé avec la nécessité de remplacer les gros cars par des véhicules de groupe de type « Irisbus » plus manœuvrables. L’âge moyen des Irisbus et l’opportunité d’apporter des améliorations majeures ont conduit à doter la Gendarmerie mobile d’une nouvelle gamme de véhicules.
Le véhicule de commandement et de transmission est destiné aux commandants de groupement opérationnel et aux commandants d’escadron de Gendarmerie mobile. À partir de 2021, il a progressivement remplacé le véhicule « B 110 » qui était en service depuis 1994.
Le véhicule de mobilité d’équipe est destiné au peloton d’intervention des escadrons. Plus léger que le véhicule de groupe, avec 3 véhicules pour le peloton au lieu de 2, il accroît la capacité de manœuvre de cette unité d’intervention.
Le véhicule de mobilité de groupe équipe les pelotons de marche (hors peloton d’intervention) de chaque escadron pour le transport de 9 militaires équipés et leur matériel, à raison de 2 véhicules par peloton. Lire revue 343

La Gendarmerie nationale opère en Guyane française sur un territoire très particulier où la criminalité organisée est une menace sur fond de trafics, pillage des ressources, filières d’immigration clandestine, violence exacerbée.
Héritières de la tradition militaire, elles sont au nombre de cinq.
« L’enquête sur la mort de Diana décédée dans l’accident sous le tunnel du pont de l’Alma a mobilisé de nombreux moyens et un grand nombre de spécialistes dont plusieurs experts de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale. Directeur-adjoint de l’IRCGN et expert inscrit près la cour d’appel de PARIS, j’ai participé avec d’autres spécialistes du laboratoire à cette enquête hors norme. 25 ans après, je n’ai pas oublié ces treize mois de travail avec les équipes du département véhicules. »
Créée il y a une trentaine d’années, la « cérémonie nationale d’hommage aux gendarmes décédés, victimes du devoir » se déroule chaque année, le 16 février, date choisie pour faire référence au jour de promulgation de la loi de 1791 créant la Gendarmerie nationale, par réforme des maréchaussées de l’Ancien régime.