Le sommet des chefs d’État du G7, du 24 au 26 août, a constitué un évènement majeur, associant les dimensions diplomatiques, médiatiques et sécuritaires. 24 délégations de chefs d’État et d’organisations internationales ont été conviées, de nombreux invités non gouvernementaux ont également participé aux conférences jalonnant ce sommet. Concentré sur BIARRITZ, le programme impliquait des déplacements sur les aéroports et pour une visite touristique des conjoints.
Placée sous l’autorité du préfet des Pyrénées-Atlantiques, l’action de l’État s’est organisée autour d’une forte composante interservices, pilotée par un poste de commandement interservices, le « PCI », localisé à BIARRITZ, en liaison avec la préfecture des Landes et les structures nationales. De façon à interdire les troubles à l’ordre public aux abords immédiats du site de tenue du sommet, à en limiter les effets en périphérie et à détecter la menace en amont, le préfet des Pyrénées Atlantiques a validé un dispositif de sécurité articulé en 5 zones. Lire revue 328...

« L’avènement des technologies de l’information a considérablement bousculé le paysage médiatique traditionnel. En même temps que les chaînes d’infos en continu apparaissaient, les réseaux sociaux prenaient leur essor. La numérisation de l’information était un défi que la Gendarmerie nationale, comme les entreprises ou les autres institutions, devait relever. Nous remercions le Sirpa Gend de faire, pour vous, le point sur la COM 3.0 de la gendarmerie. »
Aujourd’hui, le général commandant le soutien opérationnel de la Gendarmerie nationale fait face à un enjeu stratégique et trois enjeux tactiques.
« La réserve citoyenne de défense et de sécurité de la gendarmerie, une mine d’or, remplie de pépites et de compétences » indique le général Olivier KIM, commandant et délégué des réserves de la gendarmerie et secrétaire général de la réserve citoyenne de défense et de sécurité pour la gendarmerie.
En début d’année, le général d’armée Richard LIZUREY a fixé 4 priorités stratégiques pour 2018. L’une d’elles, « être un acteur majeur de la sécurité des mobilités », est l’objet de notre « point sur… », le dernier de l’année. Pour être cet acteur majeur de la sécurité des mobilités, la gendarmerie s’appuie sur 3 atouts : sa présence sur tous les réseaux, routier, ferré, aérien, maritime et fluvial ; une coopération accrue avec les acteurs privés ou publics concernés ; la création du centre national de la sécurité des mobilités (CNSM) à la DGGN.