Le 29 janvier 2016, au siège de la région de Gendarmerie à Toulouse, le général d'armée Roland GILLES, ancien directeur général de la gendarmerie nationale, a donné une conférence au profit des Amis de la Gendarmerie sur le thème « Les Balkans vingt ans après Srebrenica ».
En présence de 80 personnes le colonel (er) Bernard POZZA, président du comité de la Haute-Garonne, a tout d'abord remercié le Général CLOUZOT, commandant la région de gendarmerie Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées d'avoir bien voulu accueillir les Amis de la Gendarmerie pour cette manifestation. Puis il a retracé les moments forts de la carrière du général GILLES, commandant de groupement de Haute-Garonne, commandant de la légion de Corse, chef de cabinet du directeur général, major général et enfin directeur général de la gendarmerie nationale, à un moment important pour notre institution, quand il a été décidé qu'elle passerait sous la responsabilité du ministère de l'intérieur.
Fort de son expérience d’ambassadeur de France en Bosnie-Herzégovine, le général GILLES a exposé la situation des Balkans avec beaucoup de talent, d'anecdotes et de précision. Il a longuement développé les conséquences de l'éclatement de la Yougoslavie qui a mis en exergue l'existence de plusieurs communautés au sein des pays qui composaient cette partie des Balkans. Il a passionné les personnes présentes qui, la conférence terminée, ont posé de multiples questions, montrant ainsi l'intérêt qu'avait suscité cet exposé. Un sympathique repas, servi au cercle mixte de la gendarmerie, a clôturé cette rencontre. Bien entendu, en raison de la personnalité de l'orateur, cette conférence a amené de longues conversations sur la gendarmerie. Elle a même permis à certains amis de la gendarmerie a mieux connaître notre institution et ainsi de mieux la faire rayonner autour d'eux. Cette journée a également suscité trois nouvelles adhésions. Les participants ont longuement commenté l'honneur qui leur avait été fait d'assister à une conférence de grande qualité donnée par un homme qui avait occupé les plus hautes fonctions mais qui était resté simple et affable.