Jean Christophe QUINTAL, directeur de la sécurité à la mairie de Villeneuve-sur-Lot et capitaine de réserve à Agen, adhérent du comité du Lot-et-Garonne des Amis de la Gendarmerie, vient de réaliser un guide pour la sécurité publique destiné aux élus. Il est préfacé par le général d'armée (2s) Marc WATIN-AUGOUARD.
Cet ouvrage pour la sécurité publique, à l’usage des maires et des élus, des présidents de communautés de communes, s'inscrit pleinement dans la volonté de répondre ensemble aux désordres, par la mise en place et l'utilisation systématique d'outils concrets, en lien direct avec les acteurs majeurs comme la Gendarmerie nationale. Il constitue un outil en lui même, destiné à vulgariser cette thématique sécuritaire, parfois technique, et proposer un accompagnement logique et cohérent, avec plus de 36 outils de « bon sens » pouvant remédier aux désordres subis. Ce livre présente de manière pragmatique tous les outils concrets, les solutions les mieux adaptées, les méthodes de fonctionnement en lien étroit avec les forces de sécurité de l'État, dont la Gendarmerie nationale fait partie en apportant une expertise connue et reconnue.
En effet, relativement récente au plan communal ou intercommunal, la thématique sécuritaire a connu, depuis une dizaine d'années, une évolution rapide, notamment à cause d'une délinquance protéiforme, réactive, ainsi que par la volonté des élus de la combattre. L'action des élus est primordiale dans ce domaine précis. La population, parfois en proie au sentiment d'insécurité ou à une réelle insécurité, attend beaucoup des élus, qui « impulseront » les meilleurs politiques de sécurité. Quel que soit l'angle sous lequel on aborde les problèmes de délinquance et/ou d'incivilités, deux volets d'action sur la politique de tranquillité publique émergent généralement à savoir la prévention (l'anticipation) et la répression (coercition). La Gendarmerie nationale y joue un rôle fondamental en tant qu'acteur majeur de la « coproduction de sécurité ». Par leur maillage territorial et leur grande réactivité opérationnelle, les unités territoriales agissent au plus près des élus pour les conseiller et agir avec eux. La réaction des élus aux désordres s’appuiera utilement sur le concept de gradation de la réponse locale, où chaque désordre relevé entraîne une réponse précise.