Assurer la sécurité du référendum d’autodétermination était un enjeu majeur de la Gendarmerie nationale en 2018. Grâce à une planification et une préparation commencée en décembre 2016, elle a su relever le défi. L’absence de troubles est à mettre en partie sur le compte des mesures préventives qui ont été prises et le dispositif mis en place aurait permis de réagir au mieux et au plus vite sur un territoire français situé de l’autre côté du globe.
Les trains qui arrivent à l’heure intéressent peu. C’est ainsi ! « La manoeuvre remarquablement planifiée, remarquablement commandée et remarquablement exécutée lors de ce premier référendum organisé en Nouvelle- Calédonie en novembre 2018 et faisant suite aux accords de Nouméa, n’a malheureusement pas échappé à cette règle et les médias en ont assez peu parlé.
Les menaces sur ce processus étaient en réalité nombreuses et l’ampleur du dispositif mis en oeuvre par la gendarmerie dans ce territoire français situé à 17 000 kilomètres de la métropole totalement inédite. Ainsi, le pilotage mis en place par la DGGN fin 2016 en étroite coordination avec le commandement de la gendarmerie outre-mer (CGOM) et le COMGEND à NOUMEA, a été un modèle du genre. Lire revue 325...