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Les enquêteurs du C3N ont mis en place un procédé ayant permis de libérer à distance plus d’un million d’ordinateurs piratés, appartenant au Botnet appelé « Retadup ». L’opération était à l’échelle de la planète, c’était une première mondiale.
Au début de l’année 2019, la société AVAST prend attache avec le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale après avoir détecté une infection visant un très grand nombre d’ordinateurs principalement localisés en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Il apparaît que les appareils de centaines de milliers de particuliers ont été piratés via un logiciel malveillant, « malware ». L’ensemble de ces machines, ainsi compromises, sont dirigées depuis un serveur de commande et de contrôle (C&C), via internet.
En mars 2019, il est établi que le « C&C » est hébergé en FRANCE, entraînant la saisine du C3N par le Parquet de PARIS. Via ce réseau de machines infectées, le Botnet appelé « Retadup », permet la création frauduleuse de cryptomonnaies MONERO à l’insu des propriétaires. Il semble également être à l’origine, depuis 2016, de nombreuses attaques, vols de données et de blocages de systèmes. Lire revue 328...