Le 15 juin 2017, une délégation de 50 amis de la gendarmerie a eu le privilège d’être accueillie par le général François DAOUST, qui est à la tête du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN), avant d’effectuer une visite exhaustive du site sur le lequel sont implantées ses trois unités d’excellence dans le traitement des délinquances.
C’est avec émotion que le colonel (er) Jocelyn TROUSLARD, président du comité de Meurthe-et-Moselle des Amis de la Gendarmerie, a retrouvé le général DAOUST qui fut l’un de ses plus brillants élèves à l’école de formation de l’école des officiers de la gendarmerie nationale, à Melun, 33 ans auparavant. La présentation détaillée du programme des visites a été effectuée par le capitaine Didier KURTZ, adjoint au chef du bureau enseignement documentation et relations extérieures, qui n’a pas masqué ses origines lorraines, à la grande satisfaction de l’auditoire. Lui ont succédé plusieurs officiers, parmi lesquels le chef d’escadron Lionel COLAS, adjoint au chef de la division analyse et investigations criminelles, qui a fait forte impression par sa pédagogie parfaitement maîtrisée.
Après 25 ans à Rosny-sous-Bois, le PJGN s’est installé, en 2011, sur le site de Cergy-Pontoise avec ses trois unités : l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), le Service central de renseignement criminel de la gendarmerie nationale (SCRCGN) et le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), auquel s’ajoute un Centre d’instruction et de formation (CIF). L’IRCGN, laboratoire pluridisciplinaire, met à disposition des capacités d’expertises inédites en France. Il est accrédité par le Comité français d’accréditation. Il regroupe sur un seul site toutes les activités relatives à la criminalistique. Le SCRCGN, centre de renseignement criminel, constitue l’échelon national de la gendarmerie pour le traitement de l’information utile à la lutte contre la délinquance. Il s’engage désormais dans l’intégration de nouveaux outils de traitement de données de masse et de modèles d’analyse prédictive. Le C3N, cybercentre, assure le pilotage et l’apprentissage spécialisé dans la lutte contre la cybercriminalité et les criminalités numériques, de façon plus générale. Il mène et coordonne les investigations de la gendarmerie d’ampleur nationale ayant trait à cette forme de délinquance et réalise une surveillance des espaces publics de l’internet pour y détecter et collecter les preuves des infractions qui peuvent s’y commettre.
Le pôle judiciaire de la gendarmerie, est servi par des personnels militaires et du service de santé des armées (médecins légistes, chirurgiens-dentistes, pharmaciens). Il participe à la formation des spécialistes de la police judiciaire dans le domaine des rapprochements, des nouvelles technologies, de la fraude documentaire, de la police scientifique et technique et scientifique et de la gestion des scènes de crime. Les visiteurs ont pu découvrir l’essentiel des palettes de compétences déployées sur ce site fonctionnel, grâce aux multiples intervenants qui n’ont pas ménagé leur temps pour expliquer le périmètre de leur mission. Ils ont été particulièrement impressionnés par leur haut niveau de compétences et la force de leur engagement dans la recherche de la performance.