54 conference fougeratRépondant à la demande du colonel (er) Jocelyn TROUSLARD, président du comité de Meurthe-et-Moselle des Amis de la gendarmerie, la générale Anne FOUGERAT s’est déplacée à Nancy, lors de la soirée annuelle de ce comité, pour intervenir sur le thème de « la montée en puissance des réserves gendarmerie au sein de la garde nationale ». Une assemblée de plus de 100 convives, parmi lesquels de nombreux réservistes du groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, a suivi avec le plus vif intérêt cette magistrale conférence.

Le 19 mars 2018, dans les salons de l’hôtel Mercure Nancy Centre Gare, à Nancy, se tenait la traditionnelle soirée annuelle du comité de Meurthe-et-Moselle. Dans un premier temps, le président de comité, a accueilli les personnalités présentes. Parmi celles-ci on a relevé la présence du général de corps d’armée Bruno JOCKERS, commandant la région de gendarmerie du Grand Est, commandant la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est, du général de corps d’armée (2s) Jean COLIN, président national des Amis de la Gendarmerie, du colonel Gwendal DURAND, commandant le groupement de gendarmerie départementale de Meurthe-et-Moselle, accompagné des commandants de compagnie de Nancy, Toul et Lunéville. Étaient également présents monsieur Claude GRANDEMANGE, adjoint au maire de Nancy, le colonel Jean-Marc REGNIER, commandant la base de défense de Nancy, délégué militaire départemental, madame Emmanuelle COMPAGNON, inspectrice d’académie, directrice académique des services de l’Éducation nationale, et messieurs Alain PERELLO, directeur du service départemental de l’office national des anciens combattants et victimes de guerre, et Jean-Louis THEBERT, président départemental de l’association nationale de l’ordre national du Mérite. Monsieur Dominique POTIER, député de Meurthe-et-Moselle, a rejoint l’assemblée plus avant dans la soirée.

Après avoir dressé le  bilan des activités 2017, le colonel (er) Jocelyn TROUSLARD a évoqué les projets 2018. Toutes les actions révèlent un soutien marqué au groupement de gendarmerie, notamment en direction des cadets de la gendarmerie et de la brigade de prévention de la délinquance juvénile, mais aussi des compagnies externes de Lunéville et de Toul dans le domaine de l’accueil du public. Après avoir remis des diplômes aux adhérents méritants, au premier rang desquels, monsieur Jean LAURENT, généreux donateur, et assuré le protocole de la création du comité « Nancy-Junior », le président de comité a accueilli, en des termes élogieux et chaleureux, la générale Anne FOUGERAT, commandant les réserves de la gendarmerie.

 

La conférencière s’est attachée brillamment à rappeler les enjeux de la réserve de la gendarmerie. Constituée de deux tiers de volontaires issus de la société civile et d'un tiers d'anciens militaires d'active, la réserve de la gendarmerie représente 45 % des effectifs de la réserve militaire en France (toutes armées et services confondus). Elle se compose, d’une part, de la réserve opérationnelle de 1er niveau  (volontaires ayant signé un contrat d'engagement à servir dans la réserve pour une période allant de un à cinq ans) et de 2ème niveau (anciens militaires d'active soumis à une obligation de disponibilité de cinq ans) et, d’autre part,  de la réserve citoyenne comprenant des volontaires bénévoles agréés pour une durée de 3 ans, renouvelables. Contribuant directement à l'action de la gendarmerie, la réserve opérationnelle est composée de personnels amenés à remplir les mêmes missions que leurs homologues d'active dans les brigades territoriales ou au sein d'unités composées exclusivement de réservistes, sous le contrôle opérationnel des commandants de groupement de gendarmerie départementale. Anciens gendarmes ou militaires d'active, jeunes étudiants ou professionnels désireux de consacrer du temps au service de leurs concitoyens, spécialistes recrutés pour leurs compétences, les réservistes sous contrat bénéficient d'une expérience unique et valorisante. Ils sont rémunérés et peuvent, sous conditions, accéder aux grades supérieurs. Les volontaires n'ayant pas reçu de formation militaire effectuent un stage de quatre semaines  à l'issue duquel ils sont en mesure de renforcer les unités d'active en exerçant notamment les prérogatives d'agent de police judiciaire adjoint.