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« Pour la gendarmerie, la notion d’intervention est une réflexion récente à l’échelle de temps de son histoire. Sa mise en application, dans les années 70, a été difficile. Bien sûr, pour ceux nés il y a cinquante ans, c’est une évidence, de même que la police scientifique et tout ce qui a conduit notre vieille maison à se remettre en question et se moderniser.
Elle l’a fait sous l’impulsion de deux grands directeurs généraux, civils, Jean-Claude PÉRIER (1962-1973) et JeanPierre COCHARD (1973-1979), mais également grâce à des initiatives personnelles d’officiers ayant pour leur Arme des ambitions que tous ne partageaient pas, loin s’en faut… Il y a eu en effet, après la guerre, un certain nombre d’événements dus à la décolonisation, où la Gendarmerie nationale impliquée directement dans le processus, a été souvent l’arbitre obligé de situations douloureuses, avec en plus les atermoiements des politiques aux décisions souvent contradictoires. Quoiqu’on puisse en penser, les faits sont là et le caractère militaire de l’Arme a souvent permis à l’État de traverser les périodes les plus difficiles de notre histoire… » Suite...