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Empruntée à l’ouvrage d’un officier publié en 1933, la citation du titre illustre le volontarisme des cadres de la Gendarmerie nationale durant l’entre-deux-guerres. Née au début de l’année 1791, se substituant à une maréchaussée dont les premières attributions remontent au roi Charles V, l’institution, malgré les changements de régime et les bouleversements d’une histoire séculaire a dû, pu et aussi voulu s’adapter aux nécessités de chaque époque pour assurer la « tranquillité publique » (formule datant du XIVe siècle déjà) et la protection des gouvernements.
La fin de la Première Guerre mondiale, il y a un siècle, constitue une de ces ruptures majeures dans l’histoire du pays. En effet, le conflit, outre ses effets directs (morts, destructions), a suscité des transformations sociopolitiques majeures. La gendarmerie est autant un des révélateurs qu’un acteur de ces dernières. A certains égards, elle apparaît même comme un rouage de la modernisation de la société par sa capacité à assurer un nouvel ordre qui se déploie alors et, réciproquement, à s’y adapter. Suite...