Ce dossier présente dans le détail les quatre offices centraux placés sous la responsabilité de la Gendarmerie nationale qui luttent, tant sur le plan national qu’international, contre une criminalité organisée bien ciblée.
L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, au sigle imprononçable (OCLAESP), est une énigme pour de nombreux Français. Il ne l’est pas pour les pollueurs, trafiquants de médicaments ou de produits dopants, marchands de pesticides interdits ou d’animaux exotiques.
La délinquance itinérante est une menace qui perdure depuis de nombreuses années. Le délinquant itinérant se fait fort d’avoir l’itinérance comme mode d’action en procédant par raids. En dehors des attaques de DAB, de frets et d’entrepôts ou encore de coffres forts, les méfaits passent le plus souvent sous les radars, notamment médiatiques, alors que leur sérialité produit des préjudices importants. C’est pour lutter contre cette délinquance que l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) a été créé.
L’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) a été créé en 2005 et confié à la Gendarmerie nationale eu égard à son engagement dans le domaine de la lutte contre le travail illégal. Il a connu des évolutions significatives, afin de mieux lutter contre l’exploitation par le travail et défendre la dignité des travailleurs.
Le crime contre l'humanité est un domaine judiciaire très sensible, particulièrement émouvant, qui renvoie à de sombres périodes de l'histoire, mais hélas aussi au temps présent, comme le conflit en UKRAINE nous le rappelle. L’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) confié à la Gendarmerie, permet de lutter contre la haine et l’intolérance et s’appuie sur l’expertise de l’IRCGN.