Nous vivons un temps nouveau où nous passons d’une crise à l’autre. Dans ces circonstances, le statut militaire constitue un atout indéniable. Il nous est donc apparu important d’y consacrer un dossier.

Le directeur général décrit le gendarme comme un soldat de la loi dont le statut militaire est au service des Français. Le gendarme est donc militaire de par son statut, mais aussi à travers ses valeurs qui le conduisent à s’adapter à une société de plus en plus violente. Cette identité militaire constitue un capital opérationnel et culturel mis au service de la sécurité intérieure.

Cette militarité se traduit dans les structures, avec un centre national des opérations qui constitue un centre opérationnel dans la main du chef militaire, avec la capacité de monter en puissance et de déployer un dispositif complet sous l’autorité d’un chef unique. Les exemples du sommet du G7 à Biarritz ou de l’évacuation de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes en sont l’illustration.

La militarité s’exprime également par la symbolique, la mémoire, l’acquisition d’un savoir être. Elle s’appuie donc sur une politique de ressources humaines singulière, avec des volets formation et dialogue social spécifiquement militaires. Enfin ce dossier donne une large part à des témoignages de chefs de tous niveaux.

Vendredi 4 et samedi 5 novembre 2021, le siège national de l’association accueillait de nouveaux présidents de comité et des présidents qui n’avaient pu venir au congrès du 90e anniversaire pour de nouvelles journées d’échanges organisées à leur profit.

Le programme est à présent solidement ancré, avec un accueil la veille au soir à l’hôtel Voltaire de l’Igésa pour un repas de travail avec le président national, suivi d’une réunion sur la stratégie de l’association. Le lendemain, après une visite du siège parisien, un programme très dense permet aux participants de bénéficier de toutes les explications nécessaires fournies par Jean COLIN (président national) et de membres du Conseil d’administration en l’occurrence Liliane GOYCETA, déléguée intercomités pour le Calvados, la Manche et l’Orne, ainsi que Francis PITIÉ, président du comité 31-1-Toulouse-Saint-Michel.

Le 4 novembre furent ainsi accueillis Philippe CUYNET président du comité 19-2-Brive, Jean-Marie MOUNIER président du comité 22-1-Saint-Brieuc, Jean-Marc CAMPELLO président du comité 30-1-Nîmes, Carole ZUCCHERINI trésorière du comité 30-1-Nîmes, Michel FRESSY trésorier du comité 38-2-Nord-Isère, Jacques CHARLOT administrateur et président du comité 51-2-Reims, Yves LE CLAINCHE président du comité 56-2-Lorient, Jean-Jacques TRICHOT président du comité 59-4-Maubeuge-Avesnes-sur-Helpe, Marc FIARD président du comité 86-1-Poitiers et Pierre MICHON président du comité 86-2-Châtellerault. Le lendemain, ce fut au tour de Morgan TAILLEBOSQ président du comité 14-1-Caen, Franck MARRE président du comité 51-4-Vitry-Le-François, Myriam DUCHER future présidente du comité 64-1-Pau, Laura LENS présidente du comité 75-3-Paris-Junior et Bernard PERIN président du comité 76-1-Rouen de venir au siège.

Le général de corps d’armée (er) Jean COLIN, président national, a effectué une tournée dans le Sud-Ouest pour rencontrer des présidents de comité à Toulouse, Pau et Bordeaux, ainsi que le commandant de la région de gendarmerie d’Occitanie et le commandant en second de la région de gendarmerie de la Nouvelle Aquitaine.

Le 26 octobre 2022, Francis PITIÉ administrateur national et président du comité 31-1-Toulouse-Saint-Michel, organisa une réunion à Toulouse avec Jean-Luc RUGA président du comité 11-1-Carcassonne, Michel LAPORTE président du comité 32-1-Auch, Jacques BEAULIEU président du comité 81-1-Albi et Michèle MORATO administratrice nationale. Ils déjeunèrent ensuite avec le général de division Charles BOURILLON commandant la région de gendarmerie d’Occitanie et commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Garonne.

Le 27 octobre 2022, ce fut au tour de Jacques LEROUX-MENESTREY, président du comité 64-1-Pau, d’accueillir le président national pour une réunion de bureau qui permit de valider la relève à la présidence du comité par Myriam DUCHER secrétaire du comité. En fin de réunion ils furent rejoints par le colonel adjoint au commandant de groupement.

Enfin, le 28 octobre Patrick MARCHETTI président du comité 33-3-Libourne et futur président du nouveau comité 33-2-Bouliac-Blaye avait organisé en tant que correspondant départemental une réunion avec les représentants des comités de Gironde. Le président national rencontra ainsi Jacques LINGER président du comité 33-1-Bordeaux-Mérignac, Gilles DUSSELIER trésorier du comité 33-4-Lesparre-Médoc, Viviane MOULIN trésorière du comité 33-5-Langon-Toulenne, Pierre MERCHERZ président du comité 33-6-Arcachon. Le général de division Vincent BARBEY commandant en second la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, commandant en second la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest à Mérignac, accompagné du général Loïc BARAS, commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Gironde, participèrent à la seconde partie de la réunion puis au déjeuner.

Avec toujours un peu de retard, la revue 339 dont le dossier central est dédié aux « primo-intervenants » vient d’être diffusée.

Dans ce dossier vous découvrirez les évolutions menées par la Gendarmerie pour renforcer le niveau de sécurité et de protection des patrouilles déployées sur le territoire et notamment des « primo-intervenants ». Il détaille les dix mesures phares, décidées par le directeur général et mises en œuvre depuis le début de l’année 2022. Les militaires ayant contribué à enrichir ce dossier par leurs témoignages, font valoir toute la passion de leur métier. Ils rappellent que la sécurité se produit « pour la population, par le gendarme ».

Cette nouvelle revue offre également un saisissant témoignage sur l’enquête menée, il y a 25 ans déjà, consécutivement à l’accident de Lady Di. Par ailleurs, après un Tour 2022 fortement disputé, suivi d’un nouveau Tour féminin, le zoom est consacré aux missions de la Garde républicaine sur le Tour de France. Enfin, 90e anniversaire oblige, plusieurs pages sont consacrées au prestigieux congrès 2022 des Amis de la Gendarmerie et à leur assemblée générale.

Samedi 9 octobre 2021, le siège national de l’association accueillait la première journée d’échanges organisée au profit de nouveaux présidents de comité et des présidents qui n’avaient pu venir au congrès du 90e anniversaire, ainsi que deux membres bénévoles venus préparer le routage des revues de mai qui n’avaient pas été distribuées par la Poste.

Afin de partager les informations délivrées lors du congrès et d’effectuer un balayage complet des sujets intéressant les présidents de comité, des journées d’échange ont été programmées en octobre et novembre 2022. Les participants à cette première journée furent accueillis le vendredi soir à l’hôtel Voltaire de l’Igésa pour un repas de travail avec le président national, suivi d’une réunion sur la stratégie de l’association. Samedi, après une visite du siège parisien, un programme très dense a permis aux présidents François-Xavier HERBERT (10-1-Troyes), Jean-Claude RICOMARD (26-1-Valence), Stéphane MESSINA (44-2-Saint-Nazaire), et Yan PENNAMEN (78-2-Saint-Germain-en-Laye), de bénéficier de toutes les explications nécessaires fournies par Jean COLIN (président national) et Michèle MORATO (secrétaire-générale adjointe). Deux nouvelles journées sont prévues les 4 et 5 novembre prochains pour 20 présidents de comité.

Profitant de l’ouverture du siège, Jocelyne et Bernard BEL, adhérents du comité 94-3-Maisons-Alfort, ont accepté de venir reconditionner plus de 300 revues non distribuées par la Poste et renvoyées au siège de l’association, suite à un dysfonctionnement d’une machine assurant le routage à la Poste de Limoges. Grâce à eux, nous allons pouvoir renvoyer prochainement ces revues non distribuées aux adhérents abonnés. Merci à ces bénévoles qui nous aident également en début d’année pour traiter les milliers de chèques de renouvellement qui arrivent au siège à cette période.

Après avoir rencontré le commandant de la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes, le président national a participé à une soirée-conférence organisée par le président du comité de Vienne-Isère-Rhodanienne.

Le 16 septembre 2022, le général de corps d’armée (2S) Jean COLIN, président national, a rencontré à Sathonay-Camp, pôle régional de la gendarmerie, le général de corps d’armée Laurent TAVEL, commandant la région de gendarmerie d’Auvergne- Rhône-Alpes et commandant la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est à Sathonay-Camp qui est par ailleurs membre bienfaiteur des Amis de la Gendarmerie. Il lui a présenté la stratégie de l’association, son organisation dans la région et son souhait de combler la vacance à la tête du comité de Lyon.

Dans la soirée, le président national a répondu à l’invitation d’Emmanuel VARALDI, président du comité de Vienne-Isère-Rhodanienne, qui avait organisée à CHANAS un dîner-conférence dans lequel intervenait notamment le général de corps d’armée (2S) Jacques HEBRARD, vice-président des Amis de la Gendarmerie et auquel assistait Lino IANNETTA, président du comité de Grenoble, venu en voisin pour marquer la cohésion de notre association. Le nombre important de participants et la présence de nombreux élus ont fait de cette soirée un grand moment de rayonnement. Un grand merci aux organisateurs et notamment à Raymonde COULEAU et Gerard BOUSSARD.

Le général de corps d’armée (2S) Jean COLIN, président national, a représenté l’association lors de l’inauguration des quartiers de l’école de gendarmerie de Dijon et a rencontré le commandant de la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté.

Le 15 septembre 2022, à l’invitation du général Pascal HURTAULT, commandant l’école et président du comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie, le président national s’est rendu en Bourgogne pour assister à une cérémonie militaire présidée par le directeur général de la gendarmerie nationale qui a procédé au baptême des quartiers de l’école de gendarmerie de Dijon. Situés sur une ancienne base aérienne, ils portaient le nom d’aviateurs célèbres. Ils portent à présent le nom de gendarmes qui se sont illustrés au service de la nation.

C’est avec émotion que le général COLIN, ancien commandant de la légion de gendarmerie départementale de Bourgogne, a retrouvé le quartier DEFLANDRE siège de l’état-major régional de la Gendarmerie. Il y a rencontré le général de division Édouard HUBSCHER, commandant la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté et commandant du groupement de gendarmerie départementale de Côte d’Or. S’adaptant à l’organisation territoriale de l’État, la gendarmerie compte désormais 13 régions dont 7 sont le chef-lieu d’une zone de défense et de sécurité. Dans les 6 régions non zonales, le commandant de région est également commandant de groupement de gendarmerie départementale.

Dans un climat général de montée des violences et parce qu’il a été décidé de préparer chacun de nos gendarmes, partout sur le territoire, à basculer d’une mission traditionnelle à un engagement de haute intensité, nous avons choisi de consacrer le dossier de la revue 339 aux primo-intervenants.

Le dispositif mis en place par la gendarmerie s’inscrit dans le double but d’améliorer la capacité d’intervention des « primo-intervenants » et de renforcer leur protection, tout en garantissant un service de sécurité sur-mesure. Il prévoit de densifier et de professionnaliser les unités territoriales, telles que les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie ou les centres d’opérations et de renseignement de la gendarmerie. Pour cela il a été nécessaire d’adapter les moyens capacitaires pour assurer un niveau de sécurité et de protection maximal des patrouilles engagées, mais également  de mettre en place de moyens complémentaires et spécialisés.

Outre les nombreux témoignages d’acteurs de terrain et de décideurs, portant notamment sur le concept d’intervention professionnelle, ce dossier accorde une large place aux dispositifs de formation. Adaptation de la formation initiale et continue, préparation du diplôme d’arme, instauration d’un « Pass PSIG », formation tactique, formation au tir, constituent les volets d’un dispositif complet, mis en place par la gendarmerie afin de viser à toujours plus de proximité et de réactivité.