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Invités le 14 mars 2017 au siège de la région de gendarmerie par la brigade de prévention de la délinquance juvénile de Toulouse, une quarantaine d'adhérents ont pu découvrir au cours d'une présentation réaliste, comment la consommation l'alcool et celle de stupéfiants pouvaient être à l'origine de situations dramatiques.
Accueillis par le colonel HORUS, représentant le général CLOUZOT, commandant de la région de gendarmerie d'Occitanie et du groupement de la Haute-Garonne, les invités ont pu assister à une conférence portant principalement sur les addictions à l'alcool et aux produits stupéfiants. Au cours de cet entretien, ils ont pu notamment mesurer les effets de ces substances sur les individus et l'amplification des risques engendrés selon les doses absorbées. Ainsi ils ont pu noter qu'en ce qui concerne l'alcool, les quantités absorbées de 0,80 g et 1,20 g par litre de sang, augmentaient les risques d'accidents au volant en les multipliant respectivement par 10 et par 35. Quant au cannabis, qui représente la drogue la plus consommée au sein de la jeunesse, certains ont été surpris d'apprendre que sa consommation laissait des traces détectables à vie sur certaines parties du corps humain. Par ailleurs l'absorption concomitante de ces deux substances chez certains jeunes individus n'est pas rare, ce qui amplifie bien entendu les effets nocifs et est à l'origine de nombreux accidents aux conséquences dramatiques.
Au delà des effets en termes de santé et des atteintes à la vie d'autrui que produisent ces comportements addictifs, les conséquences sociales sont loin d'être négligeables. Condamnations pénales, inscriptions au casier judiciaire et perte d'emploi sans compter les dommages collatéraux qu'elles produisent, en sont des exemples fréquents. Cette présentation a ainsi permis d'expliquer, grâce notamment aux échanges qui se sont instaurés, que la prévention, au travers du message diffusé par les personnels de cette unité auprès des scolaires, avait pour objectif de dissuader les jeunes de succomber à la tentation et de se laisser séduire par un message de banalisation qui tend malheureusement à se répandre.
Le repas de cohésion qui a suivi, a suscité de nombreux questionnements, le sujet de la conférence ayant matière à débattre, notamment lorsque est abordée la délicate question de la dépénalisation de l'usage de certaines substances. Il a eu cependant, compte tenu de la qualité de l'auditoire, le mérite de se dérouler dans une ambiance conviviale que chacun avait à cœur de faire régner, eu égard aux valeurs prônées par l'association.