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Le mercredi 20 novembre 2019, les Amis de la Gendarmerie du comité du Val-de-Marne étaient invités à découvrir le musée de la gendarmerie à Melun. Un lieu chargé d’histoire, qui a su ravir les visiteurs par la richesse de ses collections et la performance du guide accompagnateur.
C’est par un temps froid, mais ensoleillé que cette visite a commencé, au sein de cet ancien bâtiment de l’École des officiers de la gendarmerie nationale. Les visiteurs purent, au travers des 20 modules dédiés, revivre l’évolution de la maréchaussée depuis le moyen-âge jusqu’à la gendarmerie d’aujourd’hui. Ce fut une plongée au cœur de 16 siècles d’histoire, regroupés sur 2 étages, avec comme arête centrale, la plus grande vitrine suspendue d'Europe, véritable prouesse technique de 8,50 mètres de haut, de 2 mètres de large et 18 mètres de long. Elle contient 44 mannequins retraçant l'évolution de l'uniforme et de l'équipement du gendarme. Ce sont par ailleurs plus de 2 000 objets, documents et photographies, qui sont exposés sur une superficie de 1 200m2.
Cette visite guidée était assurée par le major DUPUIS, retraité de l’arme, intervenant comme réserviste, qui tout au long de cette présentation sut partager sa passion pour l’arme, en faisant preuve de grandes connaissances historiques, agrémentées de nombreuses anecdotes. Grâce à ses explications, la date du 16 février aura dorénavant une résonance particulière pour chacun d’entre nous, sachant que l’institution qui avait pour nom maréchaussée, a connu sa révolution le 16 février 1791 en devenant Gendarmerie nationale, avec la mise en place de fondamentaux existant encore aujourd’hui. L’évolution de l’Arme, toujours en mouvement pose d’ailleurs problème au musée. En effet, celui-ci est maintenant trop petit pour pouvoir magnifier la gendarmerie dans ses dernières mutations et proposer de nouveaux espaces dédiés. Après deux heures de voyage à travers le temps, il fut hélas l’heure de se quitter, sans toutefois oublier de faire un tour à la boutique pour l’achat de souvenirs. Nous remercions le major DUPUIS ainsi que l’ensemble du personnel du musée, sans qui cette découverte n’aurait pu être possible.