Le jeudi 16 novembre 21, Alain FEBER, président des Mémoires du Mont-Valérien, accueillait le comité des Hauts-de-Seine pour une visite de ce haut lieu de la mémoire dédié à la résistance. Une visite émouvante placée sous le signe du recueillement.
Jeudi 16 novembre 2017, le comité des Hauts-de-Seine s’est réuni pour un déjeuner convivial au restaurant Le Père Lapin, suivi d’une visite particulièrement émouvante au Mémorial de la France Combattante du Mont-Valérien à Suresnes. La délégation fut chaleureusement accueillie par monsieur Alain FABER, président des Mémoires du Mont-Valérien, qui l'accompagna durant toute la visite, ainsi que par Nelly, qui en tant que guide attitrée, sut remarquablement relater l’histoire du premier des hauts lieux de la Mémoire nationale. Chacun put ainsi découvrir la crypte, où reposera le dernier des dix compagnons de la résistance après son décès, la chapelle, le musée et la cloche des Fusillés. Suivit une cérémonie dans la clairière où cinq membres déposèrent une rose blanche devant chacun des drapeaux figurant les cinq poteaux ayant servi à l'exécution des martyrs. Après une minute de silence, l’ensemble des membres chantèrent la Marseillaise en compagnie d'Alain FABER, qui donna le ton pour l'occasion.
Lieu de culte à l'époque médiévale, devenu forteresse militaire au XIXème siècle, le Mont-Valérien fut le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages en France, sous l'occupation allemande pendant la Seconde guerre mondiale. Ce site fut choisi après la guerre pour honorer la mémoire des morts pour la France de 1939 à 1945 et, le 18 juin 1960, le général de Gaulle y inaugura le Mémorial de la France Combattante, où 1008 hommes et femmes furent fusillés par les allemands entre mars 1941 et août 1944, tous exécutés parce qu’ils étaient résistants, otages, Juifs ou communistes. Après la guerre, le Mont-Valérien devint une base militaire pour les transmissions. En 1913 s'y installa le 8e régiment du génie qui prit part à la campagne de France en septembre 1939. En 1947, le désormais 8e régiment de transmission et non plus du génie, prit de nouveau ses quartiers au Mont-Valérien. Il est à ce jour toujours présent dans la forteresse, faisant ainsi perdurer la vocation militaire du lieu.