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Pour l’occasion et compte tenu de l’importance du sujet, le comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie avait invité les autorités locales (administratives, judiciaires et militaires), les élus, les réservistes citoyens, les comités voisins, la presse quotidienne régionale, ainsi que les associations dijonnaises (SMLH, ONM, Cercle des OGX de BFC, UNPRG, FNRG, AET, ONC,…). Au total c’est un public de près de 70 personnes, dont un député et un député honoraire (tous deux adhérents de notre association), plusieurs maires, élus départementaux et municipaux, le commandant de l’école de gendarmerie, le commandant en second de la région de gendarmerie de Bourgagne Franche Comté, le directeur interrégional de l’administration pénitentiaire (accompagné de ses cadres), plusieurs officiers généraux en 2ème section, un procureur de la république honoraire et plusieurs présidents d’associations qui se sont montrés particulièrement intéressés par ce thème. Après un accueil café offert par le comité, l’assemblée est invitée à participer à une cérémonie des couleurs, au cours de laquelle les militaires de l’Escadron 42/7 de gendarmerie mobile, tout nouvellement créé, se sont vu remettre leurs écussons d’épaule (couramment dénommés rondaches), partiellement financés par le comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie, ainsi que par le Souvenir Français, dont le représentant est aussi secrétaire du comité.
C’est le colonel Lofti-Nicolas BARBET, tout nouveau commandant du GGM IV/7, qui présida cette belle cérémonie, où militaires et civils entonnérent en chœur la Marseillaise, avec un grand enthousiasme. Il nous accueillit ensuite dans la salle de conférence pour une présentation de la gendarmerie mobile, du schéma national du maintien de l’ordre et, s’appuyant sur des cas concrets, de la doctrine gendarmerie de l’emploi de la force et de l’usage des armes, notamment face aux manifestations violentes. Cette partie théorique, qui suscita beaucoup de questions, fut ensuite illustrée par plusieurs démonstrations sur le terrain (déclenchement d’une charge maîtrisée face à une foule hostile, interpellation d’un individu avec emploi de moyens spéciaux). Pour finir le commandant de groupement et ses équipes présentèrent sous forme d’ateliers, les véhicules et les matériels (protection, armement, munitions) employés au maintien de l’ordre. Chacun put en cette occasion, manipuler les matériels, grimper dans les véhicules, poser des questions aux gendarmes mobiles.
En conclusion de cette demi-journée, le comité des Amis de la Gendarmerie a invité les cadres du GGM IV/7 à déjeuner pour prolonger les débats. Avant de partir, chaque auditeur se vit remettre un dossier comprenant une plaquette de présentation du GGM IV/7, ainsi que trois articles extraits de la revue n° 344, portant sur les manifestations violentes, dont l’un (« Violences urbaines 2023 », s’agissant d’un témoignage sur ce phénomène et du cas particulier de Strasbourg) est précisément rédigé par le colonel Lofti-Nicolas BARBET. Ce dernier sut en cette occasion, sensibiliser nos parlementaires, nos élus, nos autorités, ainsi qu’un échantillon de la population, sur la difficulté de la mission du maintien de l’ordre dans un contexte de violences exacerbées, spécifiquement à l’encontre des forces de l’ordre. Les auditeurs du jour ont exprimé leur gratitude et leur admiration aux gendarmes mobiles pour leur engagement sans faille au service de la population, parfois au prix du sacrifice personnel.