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C'est au monument national érigé en l'honneur des Maquis de France que le comité de la Haute-Loire avait décidé de se rassembler en cette fin septembre. Cette rencontre fut l'occasion de faire connaissance avec les autorités du groupement nouvellement affectées et d'évoquer les valeurs chères à l'association, en saluant au passage le courage de nos aînés morts pour la France.
Malgré ses 1400 mètres d'altitude, la clairière du Mont-Boucher offrait un soleil radieux à nos « Amis de la Gendarmerie » de la Haute-Loire, venus nombreux en ce début d'automne pour visiter ce lieu qui constitua un des plus grands maquis de France. Venus en voisins, le lieutenant-colonel Bertrand DUTHEIL, commandant en second du groupement de la Haute-Loire, le capitaine Olivier LE ROUX, commandant la compagnie de Brioude, tous deux nouvellement affectés et le lieutenant Régis MARCHANDEAU, commandant la communauté de brigades de Langeac, souhaitaient témoigner par leur présence de l'intérêt qu'ils portaient à l'association. Cette marque de sympathie fut particulièrement appréciée des adhérents présents et le président Bernard BESSE ne manqua pas dans son discours, de les remercier de leur présence et de la proposition qui lui était faite d'associer le comité aux futures rencontres prévues avec les quelques 150 réservistes du département.
Après avoir parcouru les riches collections du musée bâti sur les ruines de la Maison Forestière, qui fut le quartier général du maquis aux confins de la Haute-Loire, du cantal et de la Lozère, jusqu'aux ultimes combats de juin 1944, l'ensemble des participants purent immortaliser cette rencontre chargée d'émotion par une photo de groupe prise au pied du Monument National à la Résistance et aux Maquis de France. Puis ayant rejoint le bourg de Saugues, le groupe eu l'occasion d'échanger sans détours avec les officiers présents, évoquant les inquiétudes de chacun face aux missions qui accaparent nos forces de sécurité, lors d'un repas convivial pris au restaurant « Le petit chez soi ». Enfin, le comité ne manqua pas d'aborder les valeurs véhiculées par l'association, en évoquant le regain d'intérêt pour la réserve depuis les tragiques événements qui ont marqué notre pays. Quant à la « Bête du Gévaudan », qui terrorisa la région plus de deux siècles auparavant, a-telle fait aussi l'objet d'une discussion passionnée? L'énigme reste entière et peut-être nos fins limiers de la gendarmerie parviendront-il un jour à la résoudre.