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Le 27 juin 2014 le général de corps d'armée STER, commandant la région de gendarmerie d'Aquitaine, présidait la cérémonie solennelle à Le Dedat (47) afin de révéler la plaque au nom du maréchal des logis-chef Frédéric MORTIER tué par un forcené le 19 janvier 2007. Les Amis de la gendarmerie étaient présents pour témoigner de leur soutien.
Le 19 janvier 2007 en Haute-Garonne près de Toulouse, le maréchal des logis-chef Frédéric MORTIER donne l'assaut avec ses camarades du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) pour maîtriser un dangereux forcené qui tire sur les gendarmes à la brenneck. Il est mortellement touché lors de cette opération malgré le bouclier qui le protégeait. Ce militaire promu major à titre posthume, a donné sa vie pour accomplir sa mission. Il portait en lui les valeurs de la gendarmerie qui peuvent aller jusqu'au sacrifice ultime.
Par décret du ministre de la défense le 6 novembre 2013, ce gradé a été élevé « mort au service de la nation ». Cette mention rend obligatoire l'inscription du nom de ce militaire au monument aux morts de la commune choisie par la famille.
Autour du drapeau de la région de gendarmerie avec sa garde, les militaires du groupement de Lot-et-Garonne, les associations patriotiques avec leur drapeau, ainsi qu'une foule nombreuse, ont voulu tout particulièrement s'associer à cette reconnaissance. Un important détachement du GIGN avait fait le déplacement. Le préfet de Lot-et-Garonne représentait l'Etat.
Lors de cette cérémonie poignante, les amis de la gendarmerie avec une délégation conséquente, ont voulu apporter leur soutien à la famille éprouvée. Le père est major de gendarmerie en retraite et le frère adjudant-chef en activité à la brigade de Nérac (47). La plaque recouverte du drapeau français a été dévoilée conjointement par le frère du défunt et par son frère d'arme du GIGN. Elle figure maintenant en bonne place près de celle des poilus, héros de la grande guerre.