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Répartis à travers le monde dans les départements, régions et collectivités d’outre-mer (DROM-COM), les quelques 4 300 gendarmes qui y servent aujourd’hui sont les héritiers d’une longue histoire qui a vu la gendarmerie s’implanter dans cet espace ultramarin depuis le XVIIIe siècle.
La constitution d’une gendarmerie ultramarine (XVIIIe siècle -1914). Engagée dans l’expansion coloniale dès le XVIe siècle, la France choisit d’abord de confier la sécurité publique de ses nouveaux territoires à des milices de colons commandées par des officiers du roi. Mais, en 1716, le gouverneur de la Martinique opte pour une compagnie de maréchaussée. Il est imité par ceux de Saint-Domingue en 1722 et de l’Île Bourbon (actuelle Réunion) en 1764. En revanche, les milices subsistent à la Guadeloupe, à Marie-Galante, à Saint-Martin, à Sainte-Lucie, à Tobago, en Guyane et à Saint-Pierre et Miquelon.
En 1791, les maréchaussées et les milices sont remplacées par des formations de la Gendarmerie nationale. Durant le Premier Empire, la suprématie navale anglaise provoque la perte d’une grande partie de la France d’outre-mer. La chute de Napoléon permet le retour des gendarmes à la Martinique, à la Guadeloupe, à la Réunion et à Saint-Pierre et Miquelon. Suite...