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Au cours de son histoire, la gendarmerie a longtemps été dépourvue d’une direction, ce qui a nui à son développement. Certes, durant le Premier Empire, un prototype de direction voit bien le jour avec l’inspection générale de la gendarmerie, confiée d’abord au général RADET, puis au maréchal MONCEY. Mais, cet échelon supérieur, chargé de « la surveillance générale et [de] la direction de tout ce qui concerne le service de la gendarmerie », disparaît dès 1815. La gendarmerie se trouve ensuite rattachée à la cavalerie qui la néglige jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. De ce fait, l’histoire de la direction de la gendarmerie ne débute véritablement qu’en 1918.
L’émergence d’une direction autonome de 1918 à 1945 À l’instigation de CLEMENCEAU, une sous-direction de la gendarmerie est instaurée par un décret du 16 février 1918 au sein du ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique. Le poste de sous-directeur est confié au lieutenant-colonel Joseph PLIQUE (1866- 1949). Supprimée dès le 15 février 1920, cette première sous-direction a engagé néanmoins des réformes capitales pour l’Arme malgré sa courte existence : amélioration de la solde, obtention du statut de sous-officier pour les gendarmes, créations d’écoles, motorisation… Suite...