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Le titre d’inspecteur-général de la gendarmerie n’avait rien à voir avec la notion d’inspection moderne, thème du dossier de ce numéro de la revue des Amis de la Gendarmerie.
Dans l’histoire de notre Institution, on a coutume de dire que MONCEY fut le premier directeur de la gendarmerie. Ce n’est pas tout à fait juste. En effet, cette nomination par le Premier Consul Napoléon BONAPARTE, le 3 décembre 1801, faisait de Bon Adrien JEANNOT DE MONCEY en quelque sorte l’égal du ministre de la Police. A ce titre, il disposait de ses propres services d’espionnage, de fonds secrets dont il ne devait rendre compte qu’à NAPOLÉON, d’un accès direct à celui-ci, sans passer par le secrétaire d’Etat, le tout dans une époque particulièrement riche en complots.
Si la gendarmerie entretient la mémoire du maréchal MONCEY au travers de ses fonctions d’inspecteur-général de la gendarmerie, en rester là serait occulter une carrière essentiellement militaire d’une exceptionnelle longévité, pendant 74 ans, de 1768, son premier engagement, à sa mort en 1842 alors gouverneur des Invalides. Suite...