Depuis leur création au XVIII siècle, les brigades constituaient le pion de base de l’organisation de la gendarmerie territoriale. Dotées d’une large autonomie, placées sous le commandement d’un chef reconnu, elles répondaient à l’ensemble des missions dévolues à la gendarmerie dans leur circonscription. À partir des années 1990, l’évolution des conditions de vie et de service, alliée aux exigences de sécurité publique, ne leur ont plus permis de répondre efficacement aux interventions nocturnes. Une première phase de regroupement a donc été mise en œuvre. Au planton de nuit dans sa brigade, a été substitué un centre opérationnel, gérant l’intervention de l’ensemble des formations de gendarmerie du département, en relation avec les centres opérationnels limitrophes et ceux des autres services (police, pompiers, Samu, étrangers…).
Si cette réorganisation répondait bien aux exigences de l’intervention nocturne, le cadre de la brigade était devenu trop exsangue pour gérer le quotidien dans les 3 600 brigades, dont un tiers ne dépassait pas l’effectif de 6 militaires. De manière pragmatique, certains responsables territoriaux commençaient à coordonner le service de jour de leurs unités, dans des secteurs correspondant à ceux des services nocturnes. Le pas a été franchi au début des années 2000, en regroupant l’ensemble des petites brigades en de nouvelles unités qui prirent le nom de communautés de brigades (COB). Lire article revue 309...

Dans les numéros précédents, nous avions choisi de zoomer sur des unités spécialisées. Aujourd’hui, nous souhaitons revenir sur le fondement et la raison d’être de la gendarmerie : la brigade territoriale. Depuis 2002, soit la brigade est autonome (BTA), soit il s’agit d’une communauté de brigades (COB). Les effectifs de deux ou trois unités sont alors placés sous commandement unique. Nous vous parlerons des COB dans notre prochain numéro. Pour l’heure, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir la vie d’une brigade de proximité : direction la brigade territoriale auto nome de BAVAY !
Le 70e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie aura demandé sur trois jours, aux forces de gendarmerie nationale, la sécurisation de près de 20 cérémonies d’ampleur internationale, nationale et binationale. Le gouvernement s’est engagé depuis mai 2012 pour assurer le succès de 2 cycles mémoriels : le 70e anniversaire de la Libération de la FRANCE et le centenaire de la 1ère Guerre mondiale. Afin de coordonner l’action des services et des opérateurs de l’état concernés, une Mission interministérielle des anniversaires a été créée. Elle a travaillé avec tous les ministères concernés : Défense, Intérieur, Affaires étrangères à titre principal.
Le centre de planification et de gestion de crises (CPGC) est une unité opérationnelle nationale dédiée à la gestion des crises sur le territoire ou hors de celui-ci, à la planification et à la conduite des grands évènements et à l’appui des autorités administratives ou des échelons de commandement territoriaux de la gendarmerie.