La fonction documentation est inhérente à toute organisation majeure où elle est assurée au sein d’un service ou « centre de documentation ». Celui de la direction de la gendarmerie et de la Justice militaire (DGJM) a été créé le 1er septembre 1962 peu après le déménagement de celle-ci rue Saint-Dominique. Aujourd’hui devenu « centre d’études et de documentation » (CED), il est rattaché administrativement au commandement du soutien opérationnel (COMSOP-GN), mis pour emploi au cabinet du directeur général, installé au 3e étage à ISSY-LES-MOULINEAUX.
Prenant appui sur certaines missions historiques, le CED propose désormais, en modernisant ses outils (effort de numérisation), des accès rénovés aux ressources et de nouveaux produits de veille. Il sélectionne les bonnes sources, acquiert des documents, les diffuse et les tient à disposition de tous. Il mène des opérations de communication et évalue ses prestations en continu. Lire revue 329...

Les enquêteurs du C3N ont mis en place un procédé ayant permis de libérer à distance plus d’un million d’ordinateurs piratés, appartenant au Botnet appelé « Retadup ». L’opération était à l’échelle de la planète, c’était une première mondiale.
Le 7 juin 2019, le ministre de l’Intérieur, Christophe CASTANER, ouvrait à PARIS, à l’École militaire, le colloque consacré à « la transformation au coeur de la gendarmerie », dix ans après la promulgation de la loi n° 2009-971 du 3 août 2009 relative à la Gendarmerie nationale. Il rappelait la volonté d’alors de renforcer la cohérence, la disponibilité et l’efficacité du dispositif de sécurité intérieure en amplifiant et confortant les dispositions du décret n° 2002-889 du 15 mai 2002 relatif aux attributions du ministre de l’Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, qui avait placé la gendarmerie pour emploi sous l’autorité du ministère de l’Intérieur.
Cet anniversaire a été célébré le vendredi 15 mars 2019 sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et du secrétaire d’État, à l’occasion de la remise des diplômes d’arme à 443 gendarmes mobiles et gardes républicains.
La concertation a célébré ses 30 ans d’existence par un colloque qui s’est tenu le 2 avril à la DGGN, premier des grands rendez-vous qui marqueront le calendrier 2019. En ouverture du colloque, le général d’armée Richard LIZUREY a rappelé que « la concertation a sa place dans la totalité du “biotope gendarmerie”, jusqu’à l’unité la plus proche du terrain : la brigade territoriale. Elle contribue grandement à la cohésion de la gendarmerie, cohésion qui fait sa force ».
Assurer la sécurité du référendum d’autodétermination était un enjeu majeur de la Gendarmerie nationale en 2018. Grâce à une planification et une préparation commencée en décembre 2016, elle a su relever le défi. L’absence de troubles est à mettre en partie sur le compte des mesures préventives qui ont été prises et le dispositif mis en place aurait permis de réagir au mieux et au plus vite sur un territoire français situé de l’autre côté du globe.
L’escadron de gendarmerie mobile est articulé en pelotons. Son engagement repose sur l’existence d’un peloton particulier qui se distingue des pelotons de marche : « le peloton hors rang ». Le PHR a deux fonctions principales et essentielles qui sont le commandement et le soutien.
Le commandant de communauté de brigades (COB), n’est rien d’autre qu’un commandant de brigade de type particulier, puisque les personnels qu’il dirige sont répartis sur plusieurs résidences, parfois éloignées. En effet, devant l’incapacité des brigades à faible effectif d’assumer la totalité de leurs missions, notamment l’accueil et l’intervention, la création des COB a consisté à les fondre dans une nouvelle entité « polyrésidentielle », de taille suffisante, mais dont les règles de fonctionnement et le concept d’emploi sont identiques à ceux d’une brigade territoriale autonome (BTA), donc monorésidentielle.
Destiné à former les commandants d’unité de la gendarmerie à l’intervention et au commandement opérationnel, cet espace a été imaginé au deuxième semestre 2015 pour soutenir la formation initiale des officiers élèves, démultiplier les passages en situations concrètes de commandement qui sont limitées par l’absence de terrain de manoeuvre de proximité à MELUN, et renforcer ainsi leur capacité à concevoir et commander des dispositifs opérationnels sur le terrain.
L’attribution de ces bonifications militaires qui entrent dans le calcul des retraites découle du statut militaire et essentiellement des conditions d’engagement missionnel des gendarmes en opération outre-mer et à l’étranger.
La « gendarmerie connectée » s’adapte à l’ère du numérique et révolutionne ses modes d’action. Intégrant les nouvelles technologies, elle a conduit une réflexion approfondie sur sa façon d’interagir avec le public afin de lui apporter une offre adaptée. Cette transformation numérique est illustrée par des projets d’équipements connectés parmi lesquels « Neogend », tablettes ou smartphones dont sont dotés tous les gendarmes départementaux et qui transforment en profondeur leur action au service de la population.
À la suite d’intrusions répétées sur des sites nucléaires en 2012 et 2013, les conclusions de plusieurs audits aboutissent à une mission de préfiguration (mai-décembre 2015) afin de proposer un nouveau dispositif qui s’inscrit, d’ailleurs, dans les préconisations de l’Agence internationale de l’énergie atomique.