Le gendarme Léon PRÉCIGOUX, de la brigade de Villard-Bonnot, entré en résistance le 6 juin 1944, a été tué le 21 juillet 1944, lors des combats de Vassieux-en-Vercors dans l’Isère. Ce héros fut choisi comme parrain par les élèves gendarmes de la 30ème promotion de l’école de gendarmerie de DIJON, incorporés le 8 mars 2021. Pour lui rendre hommage, à l’occasion de leur « marche du képi », ces militaires se sont déplacés, en septembre 2021, sur les sites de l’Isère et de la Drôme ayant marqué la vie de leur parrain. Or, à la brigade de Villard-Bonnot, une plaque-souvenir comportait les noms des gendarmes FLORI Jean et BOUCHET Marcel, de cette unité, résistants eux aussi, tués par les allemands le 21 août 1944 mais Léon PRÉCIGOUX n’y apparaissait pas.
C’est Yves GAUZENTES, membre du comité de Saint-Marcellin des Amis de la Gendarmerie et par ailleurs président local du Souvenir Français qui, lors de contacts pris en vue d’une cérémonie patriotique dans la Drôme, découvre cette situation. Après avoir alerté les comités de Meylan des Amis de la Gendarmerie et celui du Souvenir Français, il entreprend avec eux de restaurer localement la mémoire de ce héros. Belle circonstance pour le faire, l’inauguration de la nouvelle brigade de VILLARD-BONNOT le 2 mars 2022, cérémonie présidée par le préfet de l’Isère, en présence du général Yann TREHIN, commandant du groupement et des autorités civiles et militaires locales. Sur la nouvelle plaque-mémoire découverte en cette circonstance, plaque réalisée par le Souvenir Français, Léon PRÉCIGOUX a pu ainsi, 77 ans après sa mort, trouver enfin place aux côtés de ses deux autres camarades résistants Morts pour la France. Et ce n’est là que justice.