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Ce sont 80 adhérents qui se retrouvèrent à la caserne LESCOT d’Argentan où ils furent accueillis par les responsables des 2 comités et Liliane GOYCETA, ancienne présidente du comité de l’Orne, administratrice nationale, déléguée inter-comités pour l’Orne, le Calvados et la Manche, vice-présidente du comité d’Alençon et vice-présidente des Cadets de la Gendarmerie de l’Orne. Ils eurent l’immense honneur de recevoir le colonel Pierre-Olivier BENECH, commandant du groupement de gendarmerie de l’Orne et le lieutenant-colonel Olivier MARZIN, commandant en second, le capitaine Stéphane FOURNIER, commandant de l’EDSR et le capitaine Franck JOLI, commandant en second, le chef d’escadron Aurélien CHARPIN, commandant de la compagnie d’Alençon-Argentan que l’on remercie pour les photos, le major Freddy DECROIX, représentant le commandant de l’escadron 23/3 d’Argentan.
Avec un diaporama détaillé sur l’association Les Amis de la Gendarmerie et les évolutions du comité de l’Orne depuis 2013, Liliane démontra la nécessité de la démultiplication voulue par les statuts de notre association, puisque les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2016 le nombre d’adhérents était de 441 et actuellement avec ses 4 comités, l’Orne compte 650 adhérents répartis ainsi, Alençon 271, Argentan 148, Domfront-en-Poiraie 93, Mortagne-au-Perche 138. Elle clôtura son intervention avec le film sur le congrès national de juin.
Le colonel BENECH présenta l’organisation et les missions du groupement de gendarmerie de l’Orne et exposa les grandes orientations opérationnelles en matière de prévention et de lutte contre la délinquance. L’objectif est bien d’être le plus dissuasif possible et cela va de paire avec le contact qu’établissent les gendarmes en patrouilles avec la population et les élus. Intégrer et anticiper le développement des flux, assurer une présence sur tout le territoire, y compris les zones à l’habitat disséminé et isolé, où le besoin de présence de la gendarmerie se fait ressentir, en particulier par les personnes les plus vulnérables.
Ainsi, plusieurs types d’unités sont à configurer dans la démarche de création de 200 brigades en gendarmerie. Les premières sont les brigades fixes, qui correspondent à des brigades territoriales classiques, assurant la plénitude des missions de la gendarmerie, a savoir, intervenir, prévenir, enquêter, être au contact de la population sur une circonscription qui leur est propre. Viennent ensuite les brigades mobiles, destinées à prolonger et renforcer l’action de la gendarmerie sur un territoire donné, soit en assurant un accueil régulier dans un ou des tiers-lieux pouvant héberger d’autres services publics, soit en assurant une présence et un accueil temporaire depuis un véhicule adapté. Dans tous les cas, le propre de ces effectifs est d’être engagé en permanence en dehors d’une brigade de gendarmerie.
Outre le critère immobilier et les conditions financières, ce dernier insista sur l’attractivité pour les militaires et leurs familles. Celle-ci se mesure notamment par les qualités du cadre de travail et du cadre de vie des familles, qui doivent être les meilleures possibles. La présentation se conclut par de nombreux échanges. Puis vint la photo de groupe et le succulent repas pris en commun au mess de l’escadron 23/3 d’Argentan où la galette des rois se laissa déguster en dessert. L’après-midi reprit avec les 2 gendarmes du SOC, Jonathan et Romain, qui ne tarirent pas de conseils pour nous éviter d’être piratés lors de notre utilisation d’internet. De nombreux échanges et des solutions furent données pour chacun avant que nous nous quittions. Remerciements chaleureux aux gendarmes par l’ensemble des adhérents.