- Détails
La gendarmerie a pris très tôt conscience que son territoire ne s'arrête pas aux frontières physiques, mais s’étend aussi au domaine du numérique. Ainsi, dès 1992, le laboratoire de police scientifique qu'est l'institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) se dote d'un département informatique- électronique.
En 1998 le service de renseignement criminel (SCRC ex STRJD) installe en son sein une division de lutte contre la cybercriminalité (DLCC). Cette division réalise déjà des investigations sur internet, prévient et suit les phénomènes sur le web et lutte contre les atteintes aux mineurs sur le net par le biais d'un département qui intègre en son sein le centre national d'analyse des images pédopornographiques (CNAIP).
Soucieuse de répondre aux besoins des unités de terrain, la gendarmerie met en place une formation d'enquêteurs spécialisés N'Tech pour effectuer des actes d’enquête sur des sites internet ou des examens techniques sur des supports numériques. Fort d'une chaîne cybercriminalité qui s'appuie sur un réseau de proximité au niveau local (référents Cyber) et de spécialistes au niveau départemental (Cyber N'tech), la gendarmerie ne cessera alors d'adapter son dispositif à la menace. Lire revue 334...