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Depuis leur création au XVIII siècle, les brigades constituaient le pion de base de l’organisation de la gendarmerie territoriale. Dotées d’une large autonomie, placées sous le commandement d’un chef reconnu, elles répondaient à l’ensemble des missions dévolues à la gendarmerie dans leur circonscription. À partir des années 1990, l’évolution des conditions de vie et de service, alliée aux exigences de sécurité publique, ne leur ont plus permis de répondre efficacement aux interventions nocturnes. Une première phase de regroupement a donc été mise en œuvre. Au planton de nuit dans sa brigade, a été substitué un centre opérationnel, gérant l’intervention de l’ensemble des formations de gendarmerie du département, en relation avec les centres opérationnels limitrophes et ceux des autres services (police, pompiers, Samu, étrangers…).
Si cette réorganisation répondait bien aux exigences de l’intervention nocturne, le cadre de la brigade était devenu trop exsangue pour gérer le quotidien dans les 3 600 brigades, dont un tiers ne dépassait pas l’effectif de 6 militaires. De manière pragmatique, certains responsables territoriaux commençaient à coordonner le service de jour de leurs unités, dans des secteurs correspondant à ceux des services nocturnes. Le pas a été franchi au début des années 2000, en regroupant l’ensemble des petites brigades en de nouvelles unités qui prirent le nom de communautés de brigades (COB). Lire article revue 309...