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Chaque année, au moment où s’élabore le budget de la gendarmerie, s’ouvre un large débat sur les mesures à prévoir pour répondre aux spécificités du métier de gendarme confronté, plus que dans d’autres activités, à des dangers multiformes, des situations de plus en plus dégradées, dans un contexte social qui n’exclut plus la violence comme moyen d’expression. Permettre au gendarme de remplir ses missions en lui assurant protection et soutien est une priorité absolue qui s’inscrit d’ailleurs dans une longue tradition.
De l’Hôtel Royal des Invalides créé par Louis XIV pour soulager les blessés et les invalides de guerre, jusqu’à nos jours, en traversant les périodes éclairées d’abord par une forme de « bienfaisance d’utilité sociale », la Gendarmerie nationale, héritière de la Maréchaussée, a bénéficié d’une politique d’assistance pour prévenir et soulager les misères jusqu’à ce qu’émerge une véritable politique d’action sociale. Elle doit à l’un des siens, le capitaine François-Jean PAOLI, « homme sensible et généreux », la fondation, en 1888, de la « Caisse du Gendarme - société de secours et de prévoyance de la gendarmerie ». Lire revue 329...