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En début d’année, le général d’armée Richard LIZUREY a fixé 4 priorités stratégiques pour 2018. L’une d’elles, « être un acteur majeur de la sécurité des mobilités », est l’objet de notre « point sur… », le dernier de l’année. Pour être cet acteur majeur de la sécurité des mobilités, la gendarmerie s’appuie sur 3 atouts : sa présence sur tous les réseaux, routier, ferré, aérien, maritime et fluvial ; une coopération accrue avec les acteurs privés ou publics concernés ; la création du centre national de la sécurité des mobilités (CNSM) à la DGGN.
La question de la sécurité des mobilités implique pour la gendarmerie de changer son mode de réflexion traditionnelle et d’aborder le thème dans sa globalité et selon une nouvelle approche intellectuelle. Plusieurs axes de réflexion doivent être conduits : comment adapter notre dispositif territorial, par définition fixe, à ces mobilités ? Comment répondre aux besoins de sécurité de nos concitoyens qui sont différents selon qu’ils sont en ville ou à la campagne, en fonction du moment, du moyen de transport, etc … ? Comment faire face à une criminalité de plus en plus mobile et connectée ? Comment anticiper grâce à l’analyse décisionnelle ? Comment faire en sorte enfin que nos personnels s’approprient, à tous les niveaux, la sécurité des mobilités, de plus en plus structurante pour l’ensemble des composantes du métier de gendarme (proximité, contact, prévention, lutte contre la délinquance, renseignement) ? Lire revue 324...