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La réserve est devenue une composante indispensable à la performance de la gendarmerie. Les capacités de renfort permanent qu’elle apporte, pour un coût maîtrisé, constituent un puissant levier. Plus impliqués, mieux formés, fidélisés, pleinement intégrés au dispositif opérationnel, les réservistes font désormais partie du quotidien des unités d’active.
La réserve de la gendarmerie, dans ses composantes opérationnelle et citoyenne, est en pleine mutation. Participant pleinement à la réalisation du contrat opérationnel de la gendarmerie, elle connaît des évolutions majeures à la fois structurelles, d’emploi et d’équipement. La réserve opérationnelle (RO) comprend deux niveaux : la RO1, à l’effectif de 24 000, qui est constituée de volontaires ayant souscrit un engagement à servir dans la réserve (ESR) alors que la RO2, d’un volume de 28 000 hommes et femmes, regroupe les réservistes rappelables par décret en cas de troubles graves ou de menaces de troubles graves à l’ordre public, pendant une période de 5 ans après leur cessation d’activité. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec la RO1 (27 000) et la RO2 (85 000) des 3 armées, des services de santé et des essences et de la DGA. Lire article revue 311...