En début d’année, le général d’armée Richard LIZUREY a fixé 4 priorités stratégiques pour 2018. L’une d’elles, « renforcer la capacité de gestion de crise », est l’objet de notre article. La capacité de gestion de crise est inhérente à la Gendarmerie nationale qui a su développer les outils et les savoir-faire nécessaires à ses différents échelons de commandement.
Une crise, selon son intensité, sa dimension et la nature des moyens, est gérée principalement à trois niveaux : le groupement, la région et la direction générale. Des structures opérationnelles permanentes y ont été développées progressivement depuis plusieurs décennies (COG, CORG…). Le centre de planification et de gestion des crises de la DGGN occupe une place essentielle en haut du spectre. La numérisation a provoqué un développement prodigieux, en cours et en devenir, des systèmes d’information et de communication (S.I.C.) ainsi que d’outils spécifiques, comme par exemple, le report d’images, la cartographie de crise… C’est une véritable révolution dans la gestion de crise. Lire revue 323...