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Les « actes » de mobilisation des gilets jaunes ont constitué « une crise sans précédent » : destitution du Préfet de Police et de deux des directeurs de la Préfecture de police ; critiques de collectifs, du défenseur des droits, de la ligue des droits de l’homme, d’hommes politiques – Jean-Luc MÉLENCHON traite, le 25 septembre 2019, les policiers de barbares –, de journalistes, tandis que des marches « contre la répression sanglante » sont organisées.
Début 2019, dans un concert inédit, des organes internationaux stigmatisent la FRANCE. Des experts du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme s’inquiètent du nombre de signalements graves pour « usage excessif de la force ». La Haut-commissaire souhaite que des enquêtes approfondies soient menées sur toutes les accusations de recours excessif à la force. Les députés européens condamnent « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques » et « invite les États membres à veiller à ce que le recours à la force par les services répressifs soit toujours légal, proportionné et nécessaire et qu’il ait lieu en ultime recours et à ce qu’il préserve la vie et l’intégrité physique des personnes ; fait observer que le recours aveugle à la force contre la foule est contraire au principe de proportionnalité ». Lire revue 337...