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La police judiciaire, pôle d’excellence de la Gendarmerie et mission essentielle à la paix publique, a justifié qu’on la traite en deux dossiers. Après avoir présenté les différents acteurs et les missions de la police judiciaire dans la revue du mois d’août, nous consacrons la revue 324 du mois de novembre aux appuis judiciaires.
La première partie du dossier montre l’évolution de la criminalistique qui a conduit au développement des appuis judiciaires, outils essentiels au service de l’enquête. Ainsi, la police technique et scientifique et les traitements informatiques sont devenus essentiels à l’élucidation des enquêtes, dans un contexte de délinquance de masse. La coopération entre la police et la gendarmerie s’est renforcée, elle a donné lieu à engagement commun dans les offices centraux, et à la création de groupes d’intervention régionaux. Parallèlement, la coopération internationale, la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité, ou la création de juridictions spécialisées, sont autant d’initiatives qui contribuent à la performance de la police judiciaire.
La gendarmerie a mis en place de solides appuis judiciaires, organisés autour de la criminalistique, de la surveillance des malfaiteurs et de l’intervention. L’identification criminelle et l’analyse des données informatiques apportent un soutien local, départemental et national aux enquêteurs, avec un pôle de police judiciaire, pionnier en Europe. À côté d’eux, des enquêteurs de l’ombre constituent une chaîne d’observation et de surveillance, indispensable au recueil de l’information et à l’intervention. Enfin, dans le haut du spectre, la gendarmerie s’investit au sein des offices centraux et a la responsabilité de quatre d’entre eux, dédiés à la lutte contre le travail illégal organisé, la délinquance itinérante, les atteintes à l’environnement et à la santé publique, mais aussi les crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Avec la présentation des deux volets consacrés à la police judiciaire, notre revue illustre les propos du directeur général de la gendarmerie nationale qui estime que « Science et technologie, mais aussi humanité et contact sont deux aspects d’une mission tellement célèbre et pourtant tellement mal connue ».
Outre le dossier, la revue 234 fait un point sur la sécurité des mobilités qui est l’un des quatre axes stratégiques du directeur général pour 2018. Elle consacre deux zooms, l’un au centre d’entraînement et de simulation au commandement opérationnel, mis en place à l’EOGN, l’autre au commandant de communauté de brigade. Enfin, la partie associative illustre le dynamisme de notre association, avec plusieurs créations de comités et l’installation de nouveaux présidents de comité.