Le 27 février 2019, à l’occasion de la première rencontre annuelle des adhérents du comité de Laval-Château-Gontier, une visite du groupement de gendarmerie de la Mayenne était organisée.
Autour de leur présidente, madame Michèle MORATO, les membres du comité ont ainsi pu découvrir divers services et équipements du groupement qui ont retenu l’attention de tous. Ce fut une découverte très instructive qui, sans nul doute, aura apporté à chacun une plus grande connaissance des actions menées par la gendarmerie. Ainsi en a-t-il été du centre opérationnel de gestion de crise, qui a permis de percevoir la dynamique globale de veille, les environnements facilitant l’observation et la coordination autour d’opérations sensibles, notamment au cas de suivis de comportements délictueux, dans et hors départements.
Ce fut également le cas pour le service d’accueil des mineurs victimes de violences, un local spécifiquement conçu et aménagé qui préserve l’expression des mineurs, et permet aux professionnels d’approfondir et favoriser, par des méthodes, des outils, et des formations adaptées, l’expression des victimes. L’approche de ces situations, délicates, révèle une spécialisation professionnelle très fine et une très grande attention aux victimes de la part des gendarmes en charge de ces situations.
En dernier lieu, les visiteurs découvrirent le laboratoire d’analyse servant les investigations criminelles sur des scènes d’infractions. En la matière, les techniciens en identification criminelle (TIC) de la gendarmerie ont pour mission principale d’effectuer des investigations scientifiques et/ou techniques sur des scènes d’infraction (recherche de prélèvement, conditionnement de traces et indices). Ils assistent les médecins légistes lors des autopsies, contrôlent et centralisent le travail des TIC de proximité du département, analysent et envoient les traces papillaires au fichier automatisé des empreintes digitales. Par ailleurs, leur qualification leur permet de réaliser des examens physico-chimiques. Ils peuvent ainsi effectuer des travaux très fins comme le remontage de numéro sur armes à feu ou bien sur des véhicules lorsque le numéro de série a été effacé par l’auteur. Enfin ils sont amenés également à confectionner des portraits robots. Enfin, grâce à leur qualification (APJ ou OPJ), les TIC sont habilités à poser des scellés de traces et indices, à rédiger des procès-verbaux de constatations ou émettre des réquisitions à différents laboratoires de l’IRCGN ou de police scientifique.
Chaque professionnel a présenté aux membres du comité les missions, objectifs et méthodes mises en œuvre. Ces présentations et commentaires ont été fortement appréciés et ont suscité de nombreuses questions. Les militaires de la gendarmerie ont été vivement remerciés pour leurs explications et leur engagement, ainsi que le colonel Denis AUBERT pour son accueil.