Après que les commandants d’unité de la gendarmerie soient intervenus pour parler de leur métier et des rapports qu’ils entretenaient avec notre comité et qu’Alain VEROT, président des amis de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem, nous ait présentés  aux membres de son association, lors d’un dîner au restaurant l’Oustalet Maianen, le président du comité Alpilles-Durance évoqua les caractéristiques de l’association Les Amis de La gendarmerie et l’esprit qui animait ses membres. Grâce à des exemples concrets, il illustra l’aide apportée aux brigades par le biais des adhésions.

Les réponses aux nombreuses questions qui suivirent finirent de convaincre les convives de l’utilité de l’association et suscitèrent l’intérêt de tous. Certains manifestèrent d’ailleurs immédiatement  leur volonté d’adhérer à l’association. Ce fut l’occasion pour notre comité d’inaugurer cette forme de rencontre, appréciée aussi bien des intervenants que des auditeurs.

Confortablement logés à l’hôtel WINDSOR, à deux pas de la Croisette, chacun a pu profiter de temps libres entre deux rendez-vous. Le premier les a conduits à Grasse, capitale mondiale du parfum. Il leur a permis de visiter la Maison GALIMARD, où le groupe a été accueilli par son directeur Jean-Pierre ROUX, qui est également colonel de réserve citoyenne de la gendarmerie. Un agréable voyage olfactif et chargé d'histoire, dans cette célèbre parfumerie fondée en 1747 et qui est l’une des premières maisons de parfums française. L'occasion de découvrir ses alambics, ses savons aux délicates fragrances, ses parfums sensuels ou légers aux fragrances féminines ou masculines. Depuis sa création par Jean de GALIMARD, membre de la corporation des « gantiers-parfumeurs », il fournissait la cour du roi Louis XV en huiles d’olives, pommades et parfums dont il était l’inventeur des formules originales, a expliqué la guide, avant de relater l’extraordinaire développement de cette puissante industrie.

Cette première journée s'est poursuivie dans le joli et typique village de Gourdon, village perché en nid d'aigle à l'extrémité d'un éperon rocheux.  

En ce 19 mai ensoleillé, cette visite débuta par la montée des marches menant à une terrasse ombragée, où une vingtaine d’adhérents du comité de Marseille-Provence furent accueillis par un buffet de rafraîchissements (dont une soupe champenoise) et de mignardises. Sur un présentoir, étaient exposés les fanions de six unités du groupement qui seront ensuite offerts aux gendarmes. À 15 heures précises, comme convenu, le général Ronan LE FLOC’H, commandant du groupement, rejoignit le mess. Commença alors la cérémonie de remise des fanions, ponctuée par l’échange des discours du président du comité et du général. Ce dernier remercia les participants et les invita ensuite à poursuivre par les visites programmées.

La phase découverte débuta alors par les  visites, en deux groupes, d’une heure chacune, à la CDOS et au CORG. La cellule départementale d’observation et de surveillance fut présentée dans un hall particulier par quatre sous-officiers qui exposèrent leurs véhicules et équipements avec passion et générosité. Leur professionnalisme et leur efficacité remarquables, s’exprimèrent autour d’un atelier de présentation très explicite. Quant au centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie , il nous fut dévoilé par le général en personne. La cheffe de centre et trois opérateurs, tous casque d’écoute vissé sur la tête, œuvrent 24h sur 24 au sein du centre. En face d’eux, un mur d’écrans affiche la carte de la région et la localisation des événements, nombreux (200.000 appels par an ). Ce dernier nous présenta ensuite la salle de crise où lui-même et ses adjoints agissent selon les besoins. Beaucoup d’actions à mener et de décisions à prendre. Tous apprécièrent cette présentation exhaustive.

Pour conclure, nous étions attendus à l’extérieur pour une superbe démonstration de drone et, ho ! surprise, une sorte de remake du film « Les oiseaux » d’Alfred Hitchcock dans lequel, plusieurs « gabians » des alentours se sentant menacés, encerclent le drone, obligeant le gendarme-pilote à récupérer en vitesse et en sûreté son appareil au sol. Une « Happy end » en quelque sorte. C’est ainsi qu’eut lieu la fin d’une superbe rencontre, un très grand merci à la gendarmerie pour cette inoubliable journée en immersion dans le quotidien des gendarmes.

 

Le  major ROBERT qui nous accueillit, nous présenta les effectifs, à savoir 120 militaires autorisés pour un effectif réalisés de 114 militaires.  Cette unité est commandée par un chef d’escadron et répartie en  5 pelotons, un peloton d’intervention qui possède du matériel et une instruction qui sont spécifiques à l’intervention professionnelle, trois Pelotons de marche et un Peloton hors rang qui gère le soutien opérationnel, à savoir,  le secrétariat, le casernement, le matériel et les véhicules, le bureau de l’adjudant d'escadron, le bureau instruction, l’ordinaire (logistique cuisine), le service des systèmes d’information et de communication et enfin le cercle mixte. En fonction des besoins, une partie du personnel du PHR est projetée en déplacement avec le reste de l’unité pour permettre une gestion autonome de l’escadron déplacé.

Le major nous précisa ensuite les missions principales de l’escadron, maintien, rétablissement de l’ordre en métropole mais également en Outre-Mer et en OPEX, renfort à la gendarmerie départementale en métropole mais également en Outre-Mer. Après la présentation de la salle d’honneur et une visite de l’EGM, guidée par le major et par par l'adjudant GIMENEZ, chacun put assister à une présentation d’une partie des moyens utilisés pour le maintien de l’ordre, orchestrée par les gendarmes MAHEUX et CASTELAIN. Le véhicule IRISBUS, qui nécessite un permis poids lourd obligatoire et qui peut transporter 9 militaires, chauffeur compris. Par ailleurs, deux  véhicules par peloton sont utilisés pour le transport du matériel. Enfin, les deux gendarmes détaillèrent la tenue militaire qui assure leur protection contre les coups et le feu, ainsi que les différentes grenades,  à main ou à fusil. Pour l’occasion, seules les grenades d’instruction nous furent présentées physiquement. La journée se poursuivit à la parfumerie FRAGONARD, autre fleuron de l'industrie de la capitale des parfums.