Notre association a confié à certains de ses cadres, la fonction de délégué intercomités qui consiste notamment à promouvoir la création de nouveaux comités dans le cadre de notre politique de démultiplication. L’objectif est de disposer, à terme, d’un comité auprès de chaque compagnie de gendarmerie départementale. Le président national exerce ces fonctions pour la région Île-de-France.

Après avoir rencontré le commandant de groupement de l’Essonne, ainsi que les commandants de compagnie de Palaiseau et d’Étampes, il s’est avéré possible de créer un nouveau comité 91-2- Étampes, compte tenu de l’engouement local pour notre association. Celui-ci est lié en grande partie à l’engagement de notre regretté Philippe ALAIRE, ancien président du comité 91-1-Evry, aujourd’hui décédé.

À l’initiative du chef d’escadron Nicolas MARTIN, commandant de compagnie d’Étampes, et du major Régis POULET, commandant la communauté de brigades d’Angerville, le général COLIN a pu rencontrer une vingtaine d’élus particulièrement enthousiasmés par le projet, afin de leur présenter l’association et, notamment, le fonctionnement d’un comité et l’adhésion des collectivités locales comme personnes morales. Nul doute que ce déplacement portera ses fruits et que le nouveau comité verra le jour d’ici quelques semaines.

Pourquoi un commandement de la gendarmerie spécifique à des domaines déjà suivis par un office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique (OCLAESP) ? Tout simplement parce qu’il y a du travail pour tout le monde et surtout parce que l’environnement a été classé politique prioritaire par le gouvernement. C’est ainsi que le ministère de l’intérieur a chargé la gendarmerie de cette nouvelle mission, sachant que l’OCLAESP continue sa tâche d’enquêtes au niveau international, tandis que le CESAN prend en compte tous les volets pilotage, renseignement, investigation, formation, prévention et répression au plan national.

Les comportements humains n’ont pas seulement un impact sur le réchauffement climatique, l’environnement et la santé, mais ils permettent le développement et l’adaptation d’une délinquance qui génère des profits comparables au trafic de stupéfiant, dans des domaines insoupçonnés et pourtant à portée de vue de notre quotidien. Il est heureux que la gendarmerie ait investi dans ce nouveau commandement situé à Arcueil, fort de 45 gendarmes, bientôt 65 et qui dépend directement du directeur général de la gendarmerie nationale.

Le comité 75-2-Paris-Moncey des Amis de la Gendarmerie est heureux d’avoir pu faire profiter les autres comités, ainsi que la réserve citoyenne d’Ile de France à cette intervention de grande qualité. Ce sont ainsi 70 adhérents, réservistes et adhérents des Amis de la Gendarmerie qui ont pu participer à cette relance.

Pour les nécessités de son service, la Garde Républicaine perpétue des métiers anciens nécessaires à l'entretien des équipements des cavaliers et fantassins. Ses maîtres artisans se transmettent de génération en génération des gestes et des techniques où souci du détail et recherche de la perfection ne peuvent résulter que d’une passion avérée. Les selliers sont chargés d'entretenir les selles et les harnachements d'arme, datant de la Première Guerre mondiale pour les plus anciens et toujours utilisés par le régiment de cavalerie.

 Les casques de cavalerie, du modèle des cuirassiers de l'Empire, ne comportent pas moins de 80 pièces d'acier ou de laiton rivetées ou soudées sur place. Leur crinière noire ou rouge est toujours en crin naturel. Les armuriers veillent à l'entretien des 1300 sabres de modèle 1822, 1845 et 1923 en service dans les unités. La corrosion naturelle ou parfois les chutes de cheval nécessitent des opérations variées telles que soudure, fourbissage et polissage, requérant la sûreté du coup d'œil et une grande précision de la main. Le tailleur-modéliste de la Garde, en se livrant également à un patient travail de recherche, confectionne les uniformes anciens revêtus par les fantassins et cavaliers lors de reconstitutions historiques qu'ils sont amenés à produire en public.

Dans ses fonctions spécifiques de délégué intercomités pour l’Île-de-France, le président national a entamé la relance de l’association dans les départements de la Seine-et-Marne et de l’Essonne.

L’objectif est de structurer notre réseau en région Île-de-France en créant de nouveaux comités, principalement dans la grande couronne parisienne, conformément à la politique de démultiplication que nous menons depuis plus de 10 ans. Après sa rencontre avec le général de corps d’armée Xavier DUCEPT, commandant la région de gendarmerie, le général de corps d’armée (er) Jean COLIN, président national et délégué intercomités pour la région parisienne, a fixé les priorités sur les départements de la Seine-et-Marne et de l’Essonne. Il a ainsi rencontré les commandants de groupement pour leur présenter l’association et les informer de sa démarche.

Les 11 et 22 janvier 2024, il a rencontré successivement les commandants de compagnie d’Étampes et de Palaiseau dans la perspective de la démultiplication du comité 91-1-Evry. Ce dernier est devenu orphelin consécutivement au retrait de son président pour cause de maladie. L’objectif est de créer un comité à Étampes et à Palaiseau, compte tenu du très fort ancrage de la gendarmerie auprès des élus et du fort potentiel de développement du plateau de Saclay.

Le 19 janvier, ce fut au tour des commandants de compagnie de Melun, Fontainebleau et Provins de partager les projets de développement de l’association en Seine-et-Marne. Il s’agit dans un premier temps de relancer le comité 77-1-Melun et de rechercher des équipes pour créer de nouveaux comités à Fontainebleau et Provins, puis à Coulommiers.