Pour l’occasion, le comité avait invité une dizaine d’équipiers air jeunesse (EAJ, l’équivalent de nos cadets de la gendarmerie pour l’Armée de l’air et de l’espace), dirigés par Jérôme LORILLIARD, officier de réserve de l’armée de l’air et trésorier de notre comité. Le colonel Joël ARMAND, chef de la division de la formation de l’école de gendarmerie de Dijon, accompagné de cadres de la 2ème compagnie d’instruction, laquelle participe régulièrement aux opérations d’entretien du Fort, nous avaient également fait l’honneur de leur présence.

Le Fort de la Motte-Giron est un ouvrage fortifié se trouvant près de l'extrémité occidentale de la commune de Dijon. Ce fort, construit en deux ans de 1875 à 1876, fait partie de la ceinture de forts entourant l'agglomération, afin d’en faire l’une des places fortes de seconde ligne. Après la guerre de 1870-71 (de janvier 1875 à fin 1881), huit ouvrages défensifs furent construits autour de Dijon, dont six forts, un réduit (Mont Afrique) et une redoute (St Apollinaire). Ce fort connut des usages divers pendant les deux conflits mondiaux. De juin 1940 à août 1944, les forces allemandes en firent une prison pour des civils français, notamment ceux qui furent ensuite déportés. D'octobre 1944 à mars 1948, il fut utilisé comme centre de transit pour les prisonniers de guerre allemands, puis devint un centre de transmission de l'Armée de l'air française. Il fut déclassé en 1954, pour finir comme terrain de manœuvres du 27e régiment d'infanterie (en garnison à Dijon).

En 2002, la municipalité de Dijon rachète le fort, lançant des chantiers de restauration notamment depuis 2014. Depuis 2002, le secteur associatif est mis à contribution, le centre éducatif de Trouhans de 2005 à 2011 sous l’autorité de Michel BONNOT (99 mineurs condamnés à des peines alternatives aux peines d'incarcération), Rempart Bourgogne (pour reprises des maçonneries et restaurations des décors peints), le lycée des Marcs d'or (sections taille de pierres et charpente), l'association Sentiers (maçonnerie), l'association de quartier Les amis du Haut de Dijon, et dernièrement la 1ère compagnie de l’école de gendarmerie de Dijon pour des opérations bénévoles d’entretien et de nettoyage. Les entreprises locales et les ateliers de la ville de Dijon ont également pris leur part dans la réhabilitation du site. Désormais, les moutons solognots paissent en paix dans les fossés. A ce jour, le Fort est inscrit comme monument historique par arrêté préfectoral du 5 mai 2006.

Passionné d’histoire militaire et particulièrement érudit, Michel BONNOT nous a raconté la grande histoire, ainsi que les petites histoires du Fort. Les visiteurs du jour se sont montrés subjugués par le récit de leur hôte, qu’ils ont remercié par des applaudissements nourris. Désormais, le rendez-vous est pris pour la visite des six autres forts de Dijon.

Après une écoute attentive de la présentation de l’association, de sa vocation de soutien aux gendarmes et aux unités de gendarmerie, notamment dans un contexte où la violence s’est érigée en mode d’expression, Monsieur ROCHETTE proposa de réserver un encart dans la prochaine revue de l’AMF21, Maire en Côte-d’Or, au comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie. Il permettra ainsi à ce  dernier de partager son esprit et ses valeurs avec tous les maires et présidents d’intercommunalités du département, leur suggérant par ailleurs de  rejoindre le comité.

En outre, Ludovic ROCHETTE offrit au comité, une place de stand au salon des maires de la Côte-d’Or qui se tiendra les 14 et 15 décembre 2023, ce qui permettra aux représentants de notre association d’aller directement au contact des maires. En conclusion de l’entretien, le président du comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie et le président de l’AMF21, se sont réjouis de la rencontre de nos deux associations, qui partagent à l’évidence le sens de l’intérêt général et une volonté commune d’agir au service de nos concitoyens.

Cette préparation a été également l'occasion de modifier le bureau avec l'arrivée de Marcel SENNEPIN comme trésorier, de Jacques THOME comme secrétaire de comité et Pascal ROLLEY comme délégué pour le Sennonais. Chaque adhérent a été désigné pour assurer une mission précise dans le cadre de notre concert annuel qui avait lieu pour la deuxième année consécutive à JOIGNY (89) dans les Salons de l'Hôtel de Ville.

 Le jour venu, la formation Big Band de la MGM a donné un superbe concert qui a enthousiasmé les participants. Notre président national, le général de corps d'armée (2S) Jean COLIN nous avait fait l'honneur de sa présence à cette manifestation, avec son épouse Danielle. Après le repas pris avec les musiciens et leur chef, le capitaine LACABANNE, un chèque de 750 € fut remis à notre président par Pascal JACQUEMARD, administrateur de l'ACEF, dans le cadre de son soutien. Le programme de ce concert, alliant jazz et variétés a séduit le public et les autorités présentes. Notons la présence du colonel Nicolas NANNI, commandant le GGD 89, de Nicolas SORET, maire de JOIGNY et vice-président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, de Clémence CHOUTET, directrice du cabinet du préfet de l'Yonne et de nombreux élus. Le président du comité de ROUEN (76), Bernard PERIN et son épouse, avaient fait le déplacement pour l'occasion.

 L'entracte a été le moment de la surprise pour notre président national. En effet, au son d'un « Happy Birth Day » joué par le Big Band, un joli gâteau lui fut offert avec une bouteille de Chablis. Le cocktail après le concert fut l'occasion de nombreux échanges entre les adhérents venus nombreux, les musiciens, les personnalités et de futurs adhérents. Il a par ailleurs été convenu de la prochaine date de concert avec M. SORET, maire de JOIGNY et soutien de notre association. Il aura lieu le samedi 19 octobre 2024. A la suite de cet événement, une réunion avec « l'équipe concert » a eu lieu le 22 novembre 2023 au restaurant l'Erable à Moneteau, en présence du colonel Nicolas NANNI. Le résultat de cette soirée va permettre de faire trois dons de 1000 € chacun au profit de le fondation Maison de la Gendarmerie, de la Caisse Nationale du Gendarme et de la société Le Trèfle. Il permettra également quelques actions au profit des gendarmes du GGD 89 et de ses trois compagnies.

Agé de 30 ans et natif de la Marne, le lieutenant BUREAU est arrivé le 1er août 2023 à la tête de la brigade de Quetigny, à sa sortie de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale. Intégrant l’Institution à l’âge de 19 ans en qualité de gendarme adjoint volontaire au sein du PSIG de Point-à-Pitre (Guadeloupe), le lieutenant a déjà une riche expérience professionnelle. Rapidement candidat au concours des sous-officiers, il intègre en 2012 l’école de gendarmerie de Châteaulin et choisit la gendarmerie mobile à l’issue de son stage. Servant pendant trois années à l’EGM 47/2 de Périgueux, il participe à de nombreux engagements de sécurisation et de maintien de l’ordre, en métropole mais aussi en Guyane et en Nouvelle-Calédonie. Naturellement intéressé aux enjeux de territoires et souhaitant ancrer son action au plus près de nos concitoyens, il demande un changement de subdivision d’arme et est alors affecté à la brigade de proximité de Sausheim, en Alsace. Puis, il y obtient l’examen d’officier de police judiciaire, ce qui lui permet d’être promu maréchal des logis-chef en 2018 puis Adjudant en 2020. Porté par le goût des responsabilités et du commandement, il réussit brillamment en 2021 le concours interne des officiers de gendarmerie et y suit alors pendant deux années la scolarité en validant au passage un master en droit public, dans le parcours droit et stratégie de la sécurité. Avec ses 36 militaires placés sous ses ordres, il a en charge la sécurité d’environ 35 000 habitants répartis sur six communes de la périphérie dijonnaise. A la limite de son territoire, il aura par ailleurs comme partenaire, la majore Fanny COLLOT, nouvelle commandante de la brigade de Genlis.

A la tête d’une unité de 20 militaires et compétente sur 24 communes, la majore COLLOT n’est pas une inconnue pour ses chefs et les Genlisiens. Native de l’Aube, Fanny COLLOT est entrée en gendarmerie à l’âge de 18 ans en tant que gendarme adjoint volontaire à la brigade territoriale de Anglure (51). Rapidement convaincue de son choix de carrière, elle poursuit naturellement ses ambitions en passant le concours des sous-officiers de gendarmerie. Formée à l’école de Montluçon, elle choisit de servir en Bourgogne et fait alors ses premiers pas de sous-officier à la brigade territoriale de Genlis. Durant ses sept années d’affectation au sein de cette unité, elle s’affiche comme une jeune gendarme prometteuse qui sert avec dynamisme et enthousiasme dans dans le cadre de ses missions. Promue maréchale des logis-chef en 2011 après avoir obtenue l’OPJ, puis adjudante en 2012, elle est mutée à la brigade territoriale d’Arc-sur-Tille où elle y exerce des fonctions d’encadrement. Reconnue pour ses compétences et ses aptitudes professionnelles, elle est promue commandant en second de la BTA d’Auxonne en 2020, avec le grade d’adjudante-cheffe. Par son engagement et son exemplarité,  son naturel calme et précise dans l’action, organisée dans son rôle administratif, elle convainc s’il en était encore besoin, de son potentiel de chef et est alors appelée à prendre le commandement de la BTA de Genlis avec le grade de majore.

 Le comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie, présent à l’occasion des deux cérémonies, leur adresse ses plus vives félicitations pour leurs parcours respectifs et leur souhaite une pleine réussite dans leurs nouvelles fonctions.