Face aux crises multiformes, au bouillonnement d’une société en quête de nouveaux repères, à une démocratie représentative malmenée et à des violences devenues quotidiennes, la gendarmerie ne cesse de renforcer sa proximité avec la population, en prenant appui sur une relation permanente avec les élus locaux.
Le dossier de la revue 343 nous montre comment l’État s’engage aux côtés des élus dans une relation qui constitue un enjeu primordial face aux dangers que provoquerait une autorité bafouée et vilipendée. Assurant la responsabilité de l’exécution des missions de sécurité et de paix publiques sur 95 % du territoire au profit de 50 % de la population française, la gendarmerie y joue un rôle prééminent.
Dans cette démarche elle souhaite apporter une offre de sécurité sur mesure, en donnant une priorité à l’interconnexion « élus-gendarmerie ». Elle a mis en place des conseillers aux affaires territoriales et créé des structures pour répondre à deux nouvelles problématiques au cœur des préoccupations des élus : la Cybersécurité et la protection de l’environnement. La gendarmerie collabore également avec les associations d’élus au plan national comme au plan départemental. Localement, les élus sont à la fois acteurs du soutien à la gendarmerie et victimes, soutenus par la gendarmerie et les pouvoirs publics.
De manière très concrète, ce dossier s’appuie sur des expériences conduites en métropole, dans le Var, le Calvados ou l’Aveyron, mais également outre-mer, par exemple en Polynésie ou à Saint-Pierre et Miquelon.
Acteurs d’une relation incontournable, élus et gendarmes constituent deux « forces humaines » au croisement des plus grands enjeux contemporains. Ils se montrent déterminés à s’engager côte-à-côte pour réfléchir, décider et agir de concert au bénéfice de nos concitoyens.

Les Amis de la Gendarmerie se sont réunis pour leur congrès annuel qui s’est déroulé du 9 au 11 juin 2023 à l’école de gendarmerie de Rochefort.

Le congrès annuel est l’occasion pour notre association de tenir son assemblée générale ordinaire, telle qu’elle est prévue par les statuts. Celle-ci clôture la procédure de vote par correspondance visant à adopter les grandes résolutions concernant la vie de l’association et à élire de nouveaux administrateurs. Mais cette rencontre est avant tout un moment privilégié de partage entre congressistes. À cet effet, nous avons veillé à faciliter les échanges par des temps de pause et la tenue de permanences spécialisées. C'est aussi un moment de convivialité à la faveur, notamment, d’une soirée festive.

La clôture officielle du congrès a donné lieu à des interventions du général de corps d’armée Pierre CASAUBIEILH, commandant les écoles de la gendarmerie nationale, de monsieur Nicolas BASSELIER sous-préfet, de monsieur Hervé BLANCHE, maire de Rochefort et du général de corps d’armée (er) Jean COLIN, président national, en présence de monsieur Mickael VALLET, sénateur de la Charente-Maritime. Elle s’est achevée par un moment de grande solennité, avec un dépôt de gerbe et la remise de son drapeau au comité de Rochefort.

A l’occasion du congrès annuel de notre association à l’école de gendarmerie de Rochefort et du renouvellement du Conseil d’administration, ce dernier a élu le nouveau bureau national.

Comme chaque année, notre association renouvelle par tiers le Conseil d’administration à l’issue d’une consultation nationale réunissant les présidents de comité, les délégués intercomités et les administrateurs. Ce renouvellement a vu l’arrivée en son sein du général de division (2S) Pascal HURTAULT, président du comité 21-1-Dijon, et du colonel (er) Daniel HESTAULT, président du comité 49-1-Angers.

Le 9 juin 2023, le nouveau Conseil d’administration, s’est réuni afin d’élire son nouveau bureau pour l’année 2023-2024. Il voit l’arrivée de Pascal HURTAULT dans le poste de 3e vice-président et le maintien des autres membres dans leurs fonctions antérieures.

La revue n° 342 du mois de mai 2023, dont le thème central est consacré aux offices centraux placés sous la responsabilité de la Gendarmerie nationale, a été diffusée.

Vous connaissez déjà la chaine des unités territoriales et des unités de recherches mobilisées contre la délinquance. Dans le dossier de cette revue, nous évoquons une facette moins connue de cette « gendarmerie judiciaire », agissant dans le haut du spectre de la lutte contre le crime organisé. Ce sont quatre structures interministérielles spécialisées, chargées de coordonner des enquêtes judiciaires et d’apporter un soutien aux enquêteurs des services territoriaux.

Cette édition fait également un focus sur la lutte contre la criminalité organisée en Guyane qui constitue une menace permanente sur fond de trafic, pillage des ressources, filières d’immigration et violence exacerbée. Elle présente également la Gendarmerie des voies navigables et le plan « 200 brigades ». Notre coup de cœur est consacré au meilleur ami de l’homme, à travers les chiens d’assistance, avec un supplément d’âme émouvant et un reportage sur l’association Handi’chiens.

La recherche de l’adhésion des collectivités territoriales est une priorité. Elle répond au renforcement des liens entre la Gendarmerie et les élus, prôné par le directeur général de la Gendarmerie nationale.

Outre les nombreux élus, parlementaires et élus locaux, notre association compte, parmi les personnes morales adhérentes, des collectivités territoriales, communes ou intercommunalités. Leur adhésion est particulièrement importante, car elle illustre le soutien de nos concitoyens et leur attachement à l’ancrage de la Gendarmerie dans les territoires.

Les collectivités territoriales adhèrent exclusivement comme membre bienfaiteur (à partir de 100 €) et bénéficient d’une procédure spécifique. Une plaquette de présentation a été réalisée à cet effet, elle comprend une présentation générale, des témoignages, la procédure à suivre, ainsi qu’un bulletin d’adhésion spécial. Depuis le début de l’année 2023, de nombreuses communes sont venues grossir les rangs de l’association. Cet été un diplôme « Amis de la Gendarmerie » susceptible d’être affiché en mairie, viendra remplacer la carte d’adhérent.

Ce dossier présente dans le détail les quatre offices centraux placés sous la responsabilité de la Gendarmerie nationale qui luttent, tant sur le plan national qu’international, contre une criminalité organisée bien ciblée.

L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, au sigle imprononçable (OCLAESP), est une énigme pour de nombreux Français. Il ne l’est pas pour les pollueurs, trafiquants de médicaments ou de produits dopants, marchands de pesticides interdits ou d’animaux exotiques.

La délinquance itinérante est une menace qui perdure depuis de nombreuses années. Le délinquant itinérant se fait fort d’avoir l’itinérance comme mode d’action en procédant par raids. En dehors des attaques de DAB, de frets et d’entrepôts ou encore de coffres forts, les méfaits passent le plus souvent sous les radars, notamment médiatiques, alors que leur sérialité produit des préjudices importants. C’est pour lutter contre cette délinquance que l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) a été créé.

L’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) a été créé en 2005 et confié à la Gendarmerie nationale eu égard à son engagement dans le domaine de la lutte contre le travail illégal. Il a connu des évolutions significatives, afin de mieux lutter contre l’exploitation par le travail et défendre la dignité des travailleurs.

Le crime contre l'humanité est un domaine judiciaire très sensible, particulièrement émouvant, qui renvoie à de sombres périodes de l'histoire, mais hélas aussi au temps présent, comme le conflit en UKRAINE nous le rappelle. L’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) confié à la Gendarmerie, permet de lutter contre la haine et l’intolérance et s’appuie sur l’expertise de l’IRCGN.

Notre association vient de signer une convention avec l'institution sociale des armées (Igesa), visant à ouvrir une partie des prestations Vacances-loisirs à nos adhérents.

Il est entendu que les ressortissants civils du ministère des armées et les militaires (actifs et retraités), bénéficient de plein droit des prestations de l’institution.

Les membres de l'association peuvent ainsi accéder, dans la limite des places disponibles, aux hôtels, villages et résidences de vacances de l'Igesa.

Leurs enfants  sont autorisés à accéder aux centres de vacances de jeunes Igesa ainsi qu'aux séjours linguistiques.

Ils sont habilités à séjourner dans les résidences relais Igesa situées à Paris (Descartes, Diderot et Voltaire) et Toulon (Escales Casabianca et Mirabeau).

Les modalités de réservation et de facturation sont précisée dans la fiche explicative

Avec les Amis de la Gendarmerie et Vacances Igesa, partez à la découverte des plus beaux sites de France

Le 6 avril 2023, le Conseil d’administration a tenu sa réunion statutaire au quartier des Célestins et a honoré Michèle MORATO qui s’est vu décerner la médaille d’officier de l’ordre national du Mérite.

Cette réunion du conseil d’administration, initialement prévue en présentiel, a été perturbée par une journée nationale d’action syndicale, ce qui n’a permis qu’à 10 administrateurs d’y participer. Elle a donné lieu à un tour de table pour évoquer notamment les questions budgétaires. Le conseil d’administration s’est donc à nouveau réuni en visioconférence le 4 mai 2023 pour valider le rapport d’activité de l’exercice 2022, les comptes 2022, ainsi que le budget prévisionnel 2023, sur la base des documents correspondant à chaque point de l’ordre du jour et préalablement transmis aux administrateurs.

Néanmoins, la réunion du 6 avril a permis au général de corps d’armée (er) Jean COLIN, président national, de remettre l’insigne d’officier de l’ordre national du Mérite à Michèle MORATO, secrétaire générale adjointe, suivie d’un déjeuner en commun. Cette distinction récompensait les mérites distingués rendus à la Nation par cette ancienne haut-fonctionnaire du ministère des Solidarités et de la Santé.